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Les secrets de famille des Surfs

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Livre – Les secrets de famille des Surfs

10.12.2014

 Les secrets de famille des Surfs

12 décembre 1963, les Surfs foulent l’Olympia, une scène incontournable de Paris en France. Cinquante et un ans après, à trois jours plus précisément, Rocky Harry Rabaraona, l’un des membres de cette formation vient de sortir « L’aventure des Surfs – Souvenirs d’un groupe vocal malgache ». Aux éditions L’Harmattan, l’écrivain basé au Canada à Montréal a écrit ses mémoires pour rendre hommage à ses frères et sœurs.

Car les Surfs, c’est une aventure familiale, il suffit de voir une de leurs photos pour saisir l’air de famille commun. Ce spectacle à l’Olympia, c’est en guise de première partie à Sheila, l’icône de la vague yéyé au début des années 60. Ce livre historique revient donc sur le parcours des Surfs. L’enfance, les premières scènes, les premiers contrats, … Bref, un livre qui se parcourt comme une ligne. Rocky Harry Rabaraona n’a pas hésité à fournir des anecdotes peu connues du grand public sur les péripéties vécues par ce groupe. Par exemple, le nom initial de la formation a été Les Béryls au tout début. Pour le moment, le livre n’est pas encore en vente à Madagascar.

Maminirina Rado


Album-Diégo Suarez c'était hier...(en cours de création 20 photos)

Album-Diégo Suarez c'était hier...(en cours de création 30 photos)

Duo de brochettes bœuf agneau mariné (à la mode indienne de Madagascar)

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Duo de brochettes bœuf agneau mariné

(à la mode indienne de Madagascar)

Duo de brochettes bœuf agneau mariné (à la mode indienne de Madagascar)

Ingrédients :

400 g de viande de bœuf (fondue)

400 g de viande d'agneau (côte d'agneau)

1 poivron rouge

1 courgette

10 petits oignons grelot

10 petites tomates cerises

2 branches de menthe

2 c. à soupe de yaourt nature

1 c. à café de paprika

1 c. à soupe de cumin

Quelques pincées de piment

Du thym

Sel, poivre

Huile d'olive

Quelques bâtonnets pour brochettes

Préparation :

  • Couper les viandes en gros cubes.
  • Saler et poivrer et les mettre dans un bol.
  • Couper la courgette et le poivron en petits cubes.
  • Couper les oignons en deux et garder les petites tomates entières.
  • Mettre le tout dans le bol.
  • Hacher la menthe finement et mettre dans le bol.
  • Rajouter les épices dans le bol de viande et mettre le yaourt.
  • Mélanger le tout avec la main et laisser macérer pendant 30 minutes au frigo.
  • Puis enfourcher les brochettes dans les bâtonnets
  • Une pâte au bœuf et l'autre à l'agneau.
  • Terminer par les petits oignons grelots.
  • Arroser d'un filet d'huile d'olive et égrener le thym.
  • Mettre à cuire au grill ou barbecue.

À déguster avec du riz ou de la salade verte.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Tour Cycliste International de Madagascar ETAPE 7 : Circuit de la ville de Mananjary

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Tour Cycliste International de Madagascar ETAPE 7 : Circuit de la ville de Mananjary

(12-12-2014)

Désolation pour les Réunionnais et les Malgaches. Même les Français et Ivoiriens sont incapables de contrer la fureur belge sur le plat. Durant la septième étape du Tour cycliste international de Madagascar qui s’est couru hier autour de la ville de Mananjary, c’est de nouveau un coureur belge qui s’est montré intraitable.

Tour Cycliste International de Madagascar ETAPE 7 : Circuit de la ville de Mananjary

Au milieu, Dama Miarantsoa Njakatiana, le premier malgache de l’étape qui a reçu un poste Alcatel OT 3003G de la part de Telma

© Dina Razafimahatratra

Dewinter remporte le quatrième succès belge en six étapes disputées

Suite à une victoire à Sakaraha, puis une deuxième au critérium de Manakara, Walt Dewinter triple la mise avec un succès au critérium de Mananjary. Il termine les 90km de parcours en 2h 28mn 23s. Les Français de l’équipe de Chateauneuf à savoir Benjamin Fourche (2h 28mn 33s) et Anael Biemon (2h 28mn 46s) finissent second et troisième.

« C’est vraiment très motivant d’avoir gagné une quatrième étape pour le clan belge et une troisième pour mon propre compte. Maintenant le plus important c’est de bien se reposer pour préparer d’autres victoires. On est venue plutôt pour gagner un maximum d’étape et non avoir le maillot jaune au général », rappelle Walt Dewinter.

Le premier malgache de l’étape qui a reçu un poste Alcatel OT 3003G ne fut autre que Dama Miarantsoa Njakatiana et qui a terminé quatrième de l’étape en 2h 29mn 46s. « Je suis trop content d’avoir gagné le téléphone venant de Telma pour le premier malgache de l’étape. C’est très motivant et j’espère que je pourrais gagner encore un autre téléphone et décrocher une victoire d’étape serait vraiment une véritable performance », déclare le coureur malgache.

Au classement général, l’Ivoirien Cisse Issiaka endosse toujours le maillot jaune Bank of Africa du leader au temps. Jusqu’ici Réunionnais et Malgaches n’ont gagnée aucune étape. Ceci dit, le deuxième au général demeure le Réunionnais Mathias Faucher (+3mn 52s) et le troisième Roger Randrianambinina (+4mn 18s).

Aujourd’hui, l’étape 8 reliera Mananjary à Ranomafana (136km), une étape cruciale en montagne très attendue par les Malgaches. « L’Ivoirien Cisse Issiaka reste en jaune pour le moment et son comportement de demain sera à surveiller. On compte attaquer et lui prendre le maillot », promet Roger Randrianambinina premier malgache au classement général, troisième à 4mn 18s du leader.

Dina Razafimahatratra

© TGN

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Culture musicale malgache : Ny Malagasy Orkestra et le groupe K’Bossy subliment la musique traditionnelle de la Grande Ile

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Culture musicale malgache : Ny Malagasy Orkestra et le groupe K’Bossy subliment la musique traditionnelle de la Grande Ile

12 déc 2014

Du nord, du Sud, des Hauts plateaux ou de la Côte, les styles musicaux, riches d’oralités anciennes, s’épanouissent dans la Grande Ile, et sont plus que jamais vivants… Les membres du Ny Malagasy Orkestra ( l’orchestre de Madagascar ) en sont des interprètes exceptionnels.

Culture musicale malgache : Ny Malagasy Orkestra et le groupe K’Bossy subliment la musique traditionnelle de la Grande Ile

La réunion des maîtres de Madagascar, tous issus de groupes culturels différents, s’inscrit dans le Fihavanana, philosophie malgache qui veut tisser les liens de solidarité, apporter la paix, le respect et l’entraide entre les hommes et femmes de l’Ile rouge. Ici la tradition n’est pas rigide, elle vient tout au contraire enrichir le projet artistique et dessiner les couleurs de l’avenir.

Un public conquis. Ny Malagasy Orkestra est le creuset vivant au sein duquel ces traditions musicales sont partagées, ré-écrites, re-formulées, ré-inventées, pour porter le message d’une rencontre artistique et humaine, d’une musique s’enrichissant des héritages du passé pour faire route vers de nouvelles formes de création. Forte de cet héritage, cette grande formation en tournées européennes, a fait vibrer le public vendredi 5 novembre dans le Théâtre municipal de la ville de Rezé, une agglomération faisant partie de Nantes Métropole. Avec une musique festive. Elle l’a enflammé aux sons des divers instruments de musique traditionnelle malgaches comme la Valiha à trois variantes, tubulaire, sur caisse et sur bâton, les kabosy, les percussions et l’accordéon.

K’Bossy ou la réunion de trois grands artistes. En première partie, il y avait le Groupe K’Bossy. Le nom du groupe est plutôt singulier. Un jeu de mots en est à l’origine. « Bossy » fait référence à la bosse du zébu de Madagascar et « Kabosy » à la cithare traditionnelle malgache. Ce groupe est né d’une rencontre de quatre célèbres artistes malgaches dans la région nantaise : Salala du Sud, Elysé des hauts plateaux, Berikely du Nord et Kazy du sud des hauts plateaux. Les voyages ont rythmé leurs vies, mais ils ont toujours su garder leurs racines. Ils se sont lancés dans une aventure musicale avec comme objectif la découverte des divers styles musicaux malgaches et le partage de la richesse de leur culture à travers le monde, le tout axé sur l’amour, la beauté des femmes, de la vie sociale, de la nature, de la foi et des ancêtres … à travers des chants polyphoniques a capella ou non ( Beko, Ba gasy, Vakysaova, Jijy et l’Antsa).

Fasciné et honoré par cette belle et magnifique prestation, le Consul honoraire de Madagascar Jérémie Gordien Ravahimanana, musicien fondateur du groupe le Ravahy, a félicité ces deux groupes qui ont fait honneur à Madagascar par la qualité des voix, la beauté des différents costumes typiques de chaque région et notamment la virtuosité des talentueux artistes malgaches.

Pour marquer cet inoubliable événement, il a organisé une rencontre à la Résidence du Consulat autour d’un déjeuner raffiné aux divers mets malgaches, accompagnée de souhait de Tsaramiverina et d’excellentes fêtes de fin d’année. Quelle belle surprise au bout de quelques dizaines d’années.

Filet de poisson à la malagasy

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Filet de poisson à la malagasy

Filet de poisson à la malagasy

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

4 filets de poisson

2 bananes bien vertes ou plantain

20 cl de lait de coco

1 tomate

1 c à café de pâte de curry rouge

1 c à café de beurre

Piment (facultatif)

Riz

Préparation :

  • Préchauffer le four à 180 °.
  • Mélanger le lait de coco et la pâte de curry en le faisant réduire à feu doux.
  • Couper la tomate en petits dés.
  • Couper les bananes en deux dans le sens de la longueur sans les éplucher.
  • Cuire le riz.
  • Faire revenir les bananes doucement dans le beurre, laisser cuire coté chair à feu très doux 10 mn en surveillant la cuisson.(la peau va devenir toute noire).
  • Mettre dans une papillote (alu, papier sulfurisé ou silicone) un filet de poisson, du lait de coco et quelques dés de tomates, saler bien refermer la papillote.
  • Cuire au four (15 mn pour un filet épais, 10 mn pour un filet plus fin).
  • Disposer dans l’assiette le poisson, le riz, la banane et arroser avec le reste de lait de coco au curry.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Le Prince de Danemark à Madagascar

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Le Prince de Danemark à Madagascar

(12-12-2014)

Sur invitation du WWF Madagascar, le Prince Henrik de Danemark est actuellement en visite à Madagascar et y restera encore quelques jours. Le but de son voyage en terre malgache est d’apprécier la beauté de la faune et flore malgache, mais aussi d’essayer de pister les futurs projets liés à la protection de l’environnement que son royaume pourra financer.

Le Prince de Danemark à Madagascar

Son Altesse Royale le Prince Consort, Henrik de Danemark, avec Nanie Ratsifandrihamanana, Country Director de WWF Madagascar

© WWF Madagascar

Son Altesse royale le Prince Henrik de Danemark est à la tête d’une délégation composée d’une vingtaine de personnes exerçant une activité dans le domaine de l’environnement. Ils ont notamment visité plusieurs sites à Antananarivo. La délégation norvégienne a également visité les zones littorales de Toliara, où WWF collabore auprès des communautés du paysage du plateau Mahafaly.

Interrogé par l’Express de Madagascar, il avoue « être très heureux de séjourner dans votre très belle île ». La rencontre avec les fameux indri-indri et les tortues malgaches semble l’avoir marqué.

« Vos deux grands problèmes sont la protection des forêts et celle des mangroves », souligne le monarque dans son entretien avec le quotidien malgache. D’après son constat, le concept de la protection de l’environnement est encore nouveau pour les malgaches. « Vous avez besoin d’aide », affirme-t-il, tout en soutenant que « le respect de la nature se reçoit par l’éducation et l’apprentissage ».

Le royaume de Danemark a déjà soutenu divers projets liés à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Ce pays nordique a entre autres soutenu le concept de pêche durable, et contribué à la protection des tortues. Il est à noter que le Prince Henrik est le président du WWF Danemark. Avec ce titre, il a déjà visité plusieurs pays du monde, dont Haïti.

Au fil des ans, le Danemark est devenu un modèle en matière de protection de l’environnement. Les Danois sont nombreux à essayer d'améliorer leur environnement en introduisant des principes écologiques dans leur mode de vie, leur façon de se déplacer en ville, leur industrie, leurs plans d'urbanisme.... C'est ainsi que le Danemark est connu pour son industrie éolienne et Copenhague pour sa pratique généralisée de la bicyclette.

© TGN

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11eme TOUR CYCLISTE INTERNATIONAL DE MADAGASCAR ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA 136km

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11eme TOUR CYCLISTE INTERNATIONAL DE MADAGASCAR ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA 136km

(12-12-2014)

Aujourd'hui durant l’étape 8 du Tour cycliste international de Madagascar (TCIM) qui a relié Mananjary a Ranomafana longue de 136km, C’est le coureur malgache Mazoni Rakotoarivony qui a franchi en premier la ligne d’arrivée avec un temps de 3h 49mn 53s. Il gagne devant le maillot jaune Bank of Africa, l’Ivoirien Cisse Issiaka qui s’est montré très fair play en lui offrant la victoire.

11eme TOUR CYCLISTE INTERNATIONAL DE MADAGASCAR ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA 136km

© Dina Razafimahatratra

Mazoni Rakotoarivony sauve l’honneur pour les Malgaches

« C’était dur mais j’y suis arrivée. Ma victoire je la dois à toute l’équipe malgache mais aussi à l’Ivoirien Cissé Issiaka qui n’a pas disputé le sprint et qui m’a laissé gagner. C’est un grand coureur et lui souhaite le meilleur », explique Mazoni Rakotoarivony, de l’équipe XXL, vainqueur de l’étape 8 .

Après Mazoni Rakotoarivony et Cissé Issiaka, c’est Emile Randrianantenaina qui arrive à la troisième place (3h 52mn 02s) devant le Réunionnais Sébastien Elma dans le même temps. Petit bilan, après cette étape de montagne c’est Roger Randrianambinina qui réalise la franche et belle performance en devançant le Réunionnais Mathias Faucher qui à peiné en montagne.

« L’objectif du jour pour moi était de prendre encore deux ou trois minutes d’avance sur mes poursuivants directs. Laisser gagner le malgache Mazoni Rakotoarivony reste pour moi dans la logique des choses car il a fait tout seul une échappée de pas moins de 70km, qui pourrait être la plus longue de ce Tour de Madagascar», assène Cissé Issiaka

Pour Roger Randrianambininina, remonter à la seconde place du classement général reste déjà une belle performance. « On s’est démené comme on le pouvait mais Cissé Issiaka était une fois de plus intraitable. Il reste deux étapes et on va les courir à fond. On verra ce que cela va donner », rappelle Roger Randrianambinina.

L’avant dernière étape (9ème) du TCIM concernera le parcours reliant Ambositra à Ranomafana longue de 93km est prévu pour demain. Une étape ou on s’attend déjà à des réactions des coureurs d’Antsirabe qui, jusqu’ici a toujours gagné cette étape dans leur ville d’eau.

CLASSEMENT DE L’ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA

1er Mazoni Rakotoarivony (Equipe XXL)

3h 49mn 53s

2ème Cissé Issiaka (Equipe de Cote d’Ivoire)

3h 49mn 53s

3ème Emile Randrianantenaina (Equipe nationale malgache A BOA)

3h 52mn 02s

4ème Sébastien Elma (Equipe réunionnaise)

3h 52mn 02s

5ème Roger Randrianambinina (Equipe nationale malgache A BOA)

3h 52mn 02s

6ème Walt Dewinter (Equipe belge)

3h 52mn 17s

7ème Thomas Debrabandere (Equipe belge)

3h 52mn 17s

8ème Bruno Randrianarimanana (Equipe nationale malgache B Canal Plus)

3h 52mn 17s

9ème Joharivelo Andrianjaka (Equipe nationale malgache A BOA)

3h 54mn 03s

10ème Jean Nico Rakotoarivelo (Equipe XXL)

3h 56mn 39s

© Dina Razafimahatratra

CLASSEMENT GENERAL AU TEMPS A L’ISSUE DE L’ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA 136 km

1er Cissé Issiaka (Equipe de Cote d’Ivoire)

23h 59mn 06s

2ème Roger Randrianambinina (Equipe nationale malgache A BOA)

+6mn 27s

3ème Thomas Debrabandere (Equipe belge)

+7mn 20s

4ème Walt Dewinter (Equipe belge)

+9mn 49s

5ème Emile Randrianantenaina (Equipe nationale malgache A BOA)

+10mn 36s

6ème Jeremy Burton (Equipe belge)

+14mn 30s

7ème Mathias Faucher (Equipe réunionnaise)

+16mn 02s

8ème Dama Miarantsoa (Equipe nationale malgache B Canal Plus)

+16mn 44s

9ème Benjamin Fourche (Equipe française Chateauneuf)

+17mn 41s

10ème Sébastien Elma (Equipe réunionnaise)

+19mn 21s

11eme TOUR CYCLISTE INTERNATIONAL DE MADAGASCAR ETAPE 8 : MANANJARY – RANOMAFANA 136km

LES MAILLOTS DU JOUR

Maillot Eau vive du vainqueur d’étape : Mazoni Rakotoarivony (Equipe XXL)

Maillot Bank of Africa du meilleur équipier : Joharivelo Andrianjaka (Equipe nationale malgache A BOA)

Maillot Midi du Combiné : Célestin Rakotohasimbola (Equipe nationale malgache B Canal Plus)

Maillot Air Madagascar de la plus grande remontée : Mazoni Rakotoarivony (Equipe XXL)

Maillot White Palace du Plus ancien white palace : Didier Langlois (Equipe française de la défense)

Maillot fair play de la Coopération franco-malgache : Maele N’Koro (Equipe de la RD Congo)

Allianz meilleur jeune malgache : Michel Randriamitantsoa (Equipe XXL)

Jumbo meilleur équipier malgache : Jean Nico Rakotoarivelo (Equipe XXL)

Maillot PMU de la plus longue échappée : Mazoni Rakotoarivony (Equipe XXL)

Maillot Mon savon élégance : Sébastien Elma (Equipe réunionnaise)

Maillot Moneygram des points chauds : Alexander Cools (Equipe belge)

Maillot Judor du meilleur jeune malgache : Michel Randriamitantsoa

Maillot Telma du premier malgache : Roger Randrianambinina (Equipe nationale malgache A BOA)

Téléphone de Telma du premier malgache de l’étape : Mazoni Rakotoarivony (Equipe XXL)

Maillot Madauto du meilleur grimpeur : Joharivelo Andrianjaka (Equipe nationale malgache A BOA)

Maillot L’Express de Madagascar de la combativité: Joharivelo Andrianjaka (Equipe nationale malgache A BOA)

Maillot Canalsat du leader aux points : Walt Dewinter (Equipe belge)

Maillot jaune Bank of Africa du leader au temps : Cissé Issiaka (Equipe de Cote d’Ivoire)

Dina Razafimahatratra

© TGN

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Poisson frit pimenté

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Poisson frit pimenté

Poisson frit pimenté

Ingrédients :

3 dorades ( poisson )

1 citron

1/2 verre d’huile de tournesol

2 c. de farine de riz

1/2 c. à café de sel

1 c. à soupe de purée de piment rouge fort

Préparation :

  • Nettoyer les dorades à l’eau froide.
  • Presser le citron et réserver le jus.
  • Mettre les dorades dans un plat creux.
  • Assaisonner les dorades avec le sel, la purée de piment rouge et le jus de citron.
  • Bien mélanger à l’aide d’une cuillère en bois.
  • Laisser reposer au minimum 20 minutes.
  • Dans une assiette mettre la farine.
  • Rouler les poissons dans la farine
  • Dans une poêle, verser l'huile et faire chauffer pendant quelques minutes.
  • Faire frire pendant environ 10 minutes et retourner à mi-cuisson.

Le poisson roulé dans la farine de riz le rend plus croustillant.

Accompagner avec du riz et du rougail

Bon appétit !

Recette de Cuisine Artisanale d’Ambanja

Proposée par Madame Madina KARI

Moules sautées à la citronnelle, au gingembre et au piment

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Moules sautées à la citronnelle, au gingembre et au piment

Moules sautées à la citronnelle, au gingembre et au piment

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

1,5 kg de moules (en France privilégier les bouchots)

Bulbes de citronnelle

Gousses d’ail

50 g de gingembre frais

1 piment frais

2 ciboules

1 combava

3 c. à soupe d’huile d’olive vierge extra

12 feuilles de basilic (thaï) ou grand vert, ou de menthe verte

Préparation :

  • Grattez les moules, retirez-en le byssus, lavez-les dans plusieurs eaux, puis égouttez-les dans une passoire.
  • Effeuillez la citronnelle et n’en gardez que le cœur.
  • Débarrassez les ciboules des feuilles extérieures, coupez la partie trop verte des tiges, puis lavez-les et épongez-les.
  • Pelez le gingembre, coupez-le en fines lamelles, puis en bâtonnets.
  • Pelez les gousses d’ail, coupez-les en deux en éliminant le germe, puis émincez-les finement.
  • Lavez le piment et coupez-le en fines rondelles obliques.
  • Lavez le citron vert choisi et coupez-le en rondelles.
  • Lavez et épongez l’herbe de votre choix.
  • Versez l’huile dans une sauteuse de 26 centimètres de diamètre – ou un wok – posée sur un feu doux, et ajoutez l’ail, le gingembre et le piment.
  • Faites à peine blondir le tout, en tournant avec une spatule, puis ajoutez les moules et couvrez.
  • Laissez les moules s’ouvrir lentement, à couvert et à feu doux, en les soulevant de temps en temps avec la spatule.
  • Lorsqu’elles sont ouvertes, après environ 12 minutes, retirez-les à l’aide d’une écumoire, et réservez-les dans un saladier couvert.
  • Faites réduire de moitié le jus de cuisson des moules sur un feu assez vif, puis, hors du feu, ajoutez les moules, la citronnelle, les ciboules, l’herbe et le citron vert de votre choix.
  • Mélangez et servez aussitôt.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Riz coco à la malagasy et langoustes grillées

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Riz coco à la malagasy et langoustes grillées

Riz coco à la malagasy et langoustes grillées

Quantités : pour 4 à 5 personnes

Ingrédients :

400g de riz

2 boîtes de lait coco

1 c. à café de curry

Préparation :

  • Mesurez vos 400g de riz avec un verre qui vous servira de mesure.
  • Versez dans la marmite à riz (ou casserole) et rincez le riz.
  • Ajoutez autant de mesures de lait de coco que vous avez mis de mesures de riz.
  • Ajoutez une mesure d’eau (rectifiez avec une mesure supplémentaire si besoin en cours de cuisson si vous faites le riz avec la casserole) .
  • Ajoutez la cuillère de curry, mélangez.
  • Branchez la marmite.
Riz coco à la malagasy et langoustes grillées
  • Pour les langoustes
  • Faites un beurre avec de l’ail et du poivre.
  • Badigeonnez les langoustes.
  • Faites griller au barbecue ou à la plancha.

Avec les langoustes…. Miam !!!!

Cette recette est très simple et vous changera du traditionnel riz blanc.

Petite Astuce : Si vous ne l’avez pas encore et que vous êtes des fans de riz, investissez dans une marmite à riz! Vous obtiendrez un riz qui ne colle pas avec des grains de riz séparés; cette marmite permet de faire un riz inratable sans surveillance.

Merci à Joselle

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

XIe tour cycliste international de Madagascar – Cissé Issiaka, coup d’essai, coup de maître

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XIe tour cycliste international de Madagascar – Cissé Issiaka, coup d’essai, coup de maître

XIe tour cycliste international de Madagascar – Cissé Issiaka, coup d’essai, coup de maître

Cisse Issiaka franchissant la ligne d'arrivée à Anosy

15.12.2014

L’Ivoirien Cissé Issiaka remporte son premier Tour de Madagascar. Les Belges gagnent cinq étapes sur dix et les Malgaches, finissent deuxième au général avec en prime un sacre au classement par équipes.

La polyvalence a payé. Le coureur ivoirien Cissé Issiaka a remporté la XIe édition du Tour cycliste international de Madagascar (TCIM) 2014, patronnée par la Bank of Africa Madagascar, en franchissant la ligne d’arrivé à Anosy, bouclant les 10 étapes, longues de 1078km, en 28h08mn33s.

Une victoire qui signifie beaucoup pour ce coureur qui, non seulement tient tête aux Belges sur le plat, mais qui mouline bien aussi en montagne, surprenant les meilleurs grimpeurs malgaches.

« C’était un Tour assez difficile. Déjà on ne devait pas venir. On ne s’est donc pas entrainé et il y a aussi le fait qu’on est en fin de saison. On a été invité et j’ai répondu présent avec la délégation de la Côte d’Ivoire. Les coureurs belges et malgaches, réunionnais et français m’ont donné du fil à retordre et il a vraiment fallu que je fasse des efforts monumentaux pour pouvoir gagner ce TCIM 2014. En 2015, je vais plutôt courir en Afrique et peut être que je reviendrai à Madagascar pour défendre mon titre car j’ai eu de bons souvenirs », rappelle Cissé Issiaka.

Si Cissé Issiaka était alors intouchable, l’armada malga­che n’a pas démérité pour autant. Roger Randrianam­binina pointe à la deuxième place en accusant un retard de 6mn27s sur Cissé Issiaka et devançant le Belge Thomas Debrabandere de 53 secondes. Une performance qui signifie beaucoup pour les coureurs malgaches, qui peuvent aussi se montrer fiers de ce qu’ils ont fait car dans le classement par équipes, c’est l’équipe nationale malga­che, parrainée par la Bank of Africa, qui se classe première avec un temps de 79h02mn00s (addition des temps des trois meilleurs coureurs) surclassant l’équipe belge (+6mn12s) et celle de la Réunion (+20mn41s).

« Je suis assez content de ce que j’ai pu faire avec mes camarades de l’équipe nationale durant ce TCIM 2014. Finir deuxième, juste derrière Cissé Issiaka, reste pour moi un excellent résultat. Après, je peux féliciter également mes coéquipiers car on a gagné haut la main le classement par équipes. Maintenant, pour progresser davantage, il nous faut faire plus de compétition dans l’année et une préparation rigoureuse pour l’équipe nationale. C’est de cette façon que le cyclisme malgache pourrait grimper les échelons et devenir une référence en Afrique », estime Roger Randrianam­binina, premier malgache au classement général endossant le maillot Telma. En outre, le meilleur grimpeur du Tour reste aussi un malga­che, en la personne de Joharivelo Andriankaja

Dewinter sur un nuage

Pour en revenir à l’étape d’hier (10e), la palme est revenue une fois de plus à Walt Dewinter. Il a bouclé les 45 tours du lac Anosy en 1h55mn04s juste devant Justin Lahantsoa et Vincent Graczyk. Une quatrième victoire d’étape pour ce coureur qui a su défendre la réputation des Belges qui sont spécialistes du plat. « C’est incroyable d’avoir gagné quatre étapes à moi tout seul durant ce TCIM 2014 et enregistré une cinquième par le biais de Thomas Debrabandere durant le tour de ville de Toliara. Un 5/10 est très significatif car le niveau de l’ensemble des coureurs est vraiment bon », enchaîne Walt Dewinter, maillot Eau vive du vainqueur d’étape, qui remporte également le maillot Canalsat du meilleur au classement aux points.

Rideau donc sur ce TCIM 2014. Beaucoup de choses sont certainement à améliorer sur le plan organisationnel. « Le TCIM 2014 est fini. On doit améliorer beaucoup de choses et préparer encore plus nos coureurs. Je peux dire aussi que le niveau de la course était nettement plus élevé qu’en 2014 et de ce fait on cherchera toujours à faire mieux. Voir Roger Randrianambinina à la deuxième place nous remplit de bonheur », estime Jean Claude Relaha, président de la fédération malgache de cyclisme et directeur général du TCIM depuis 2004.

Des efforts sont tout de même constatés au niveau de la partie technique avec la consultance de Laurent Bezault. En 2015, le TCIM prendra le départ à Nosy Be, une autre aventure, un autre challenge pour tous.

Classement de l’étape

1 Wal Dewinter (Equipe belge) 1h55mn04s

2 Justin Lahantsoa (Equipe nationale malgache B Canal Plus) +00s

3 Vincent Graczyk (Equipe française de la défense) +00s

4 Christopher Lebon ( Equipe réunionnaise) +31s

5 Paul Rivere ( Equipe réunionnaise) +31s

Classement général au temps

1 Cissé Issiaka (Equipe de Côte d’Ivoire) 28h08mn33s

2 Roger Randrianambinina (Equipe nationale malgache A BOA) +6mn27s

3 Thomas Debrabandere (Equipe belge ) +7mn20s

4 Walt Dewinter (Equipe belge) +9mn44s

5 Emile Randrianantenaina (Equipe nationale malgache A BOA) +10mn36s

6 Jeremy Burton (Equipe belge) +14mn30s

7 Dama Miarantsoa (Equipe nationale malgache B Canal Plus) +16mn44s

8 Mathias Faucher (Equipe reunionnaise) +17mn12s

9 Benjamin Fourche (Equipe francaise de Chateauneuf) +17mn41s

10 Sébastien Elma (Equipe réunionnaise) +20mn12s

Dina Razafimahatratra

2014-12-13 Notes du passé Des tentacules de la ville dans toutes les directions

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Des tentacules de la ville dans toutes les directions

13.12.2014

Notes du passé

Àla veille de la disparition des 14 cantons en 1963, pour céder la place à cinq arrondissements qui les regroupent, un certain nombre de remarques qu’il publie en 1968, est fait par Gerald Donque de la faculté des Lettres et des Sciences humaines d’Antananarivo.

D’abord, la dimension des cantons est inégale. Les plus petits se situent dans les parties hautes de la ville (Haute-ville, Ambato­vinaky, Faravohitra), autrement dit dans la ville historique.

Au contraire, les plus grands correspondent aux nouvelles zones d’extension d’Antananarivo et englobent de larges secteurs encore ruraux ou encore non

bâtis, tels Isotry, Anosipatrana ou Mahazoarivo.

Ensuite, de très grandes différences se voient dans les densités. Ainsi, Gerald Donque distingue les cantons à très forte densité (100 habitants/hectare) : dans le centre des affaires, Analakely et Tsara­lalàna qui forment le canton central; sur les échines orientale et occidentale, premières zones d’extension de la ville ; dans les quartiers du Nord et de l’Ouest encore proches des quartiers centraux et correspondant à la seconde phase de développement urbain : Ankadifotsy, Andravoahangy, Isoraka.

Il y a également des cantons de forte densité (50 à 100 habitants/hectare) constitués par la Haute-ville également, Ampan­drana et Mahamasina, centre historique de la Cité et sa phase d’extension vers le Nord ou l’Ouest au début du XXe siècle.

Enfin, les cantons à faible densité comptent moins de 50 habitants à l’hectare. Ce sont ceux

du Sud-Est et de l’Est, la ville s’étendant peu vers ces directions (zone de collines), et ceux de l’Ouest (Isotry, Anosipatrana) qui, au contraire, « témoignent de la main-mise de l’agglomération

dans les plaines marécageuses ou rizicoles, mais où l’urbanisation est encore incomplète et laisse subsister provisoirement de vastes secteurs ruraux».

D’après Gerald Donque, entre 1939 et 1960, tandis que l’ensemble de la ville voit croître sa population de 114%, dans les cantons du centre et de l’Est, elle s’accroît de 65%, ce qui « témoigne de l’extension de la ville dans ces directions privilégiées ».

Concernant les Français, comme lieux d’installation, les chiffres font apparaître une localisation préférentielle dans la ville historique, les quartiers centraux d’affaires, mais aussi certains quartiers périphériques à vocation résidentielle comme Mahamasina, Mahazoarivo, Isoraka, Ampandrana.

Gerlad Donque souligne toutefois que même dans les cantons où les Français constituent de fortes minorités, aucune ségrégation dans l’habitat n’apparaît : « Le Malgache a pour voisin le Vazaha, le riche côtoie le pauvre, le haut fonctionnaire peut loger à côté du ménage de son planton. »

À propos des autres étrangers, la concentratrion est moins manifeste sauf pour les Karana groupés dans le canton central, en particulier à Tsaralalàna.

Hors des limites urbaines officielles, mais toujours dans l’agglomération tananarivienne, de forts noyaux de peuplements se dégagent. À commencer par Ambohi­manarina, « ex-6e arrondissement, mais érigé en commune indépendante en 1964 » et faisant partie de la préfecture de Tananarive-ville. La majorité de sa superficie est faite de rizières et l’essentiel de sa population s’agglutine sur

la croupe qui domine la plaine rizicole.

Dans la préfecture d’Antana­narivo-banlieue, aux portes même de la capitale, s’étirent des communes fortement peuplées. Au Sud, on remarque Tanjombato.

À l’Ouest, il y a Anosizato, Ambaniala, Itaosy et Ambohi­drapeto. Toujours à l’Ouest, mais sur la route d’Arivonimamo (RN1), se trouvent Fenoarivo et Ampitatafika.

Enfin au Nord, dépendant cette fois de la préfecture d’Ambohidratrimo, se situent Ivato, une « bourgade en voie d’accroissement rapide, stimulée par

l’ouverture récente de l’aérodrome internal ».

Pela Ravalitera

Miss Madagascar : Christina Ranto Harisoa, lauréate du concours

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Miss Madagascar : Christina Ranto Harisoa, lauréate du concours

15 déc 2014

Miss Madagascar : Christina Ranto Harisoa, lauréate du concours

Christina Ranto Harisoa, Miss Madagascar, entourée de ses deux dauphines.

Elle est grande et sculpturale et elle a un sens aigu de la répartie. La représentante de la région Haute Matsiatra a remporté haut la main ce concours et représentera la grande île à l’extérieur tout au long de l’année 2015.

La finale de ce « Miss Madagascar 2015 » qui a eu lieu vendredi dernier au Carlton était très relevée et a vu la participation des quinze finalistes. Toutes resplendissaient de beauté et d’élégance et ont défilé sur scène tout au long de la soirée devant un public séduit par leur charme et leur esprit de répartie.

Ces jeunes femmes ont été d’abord jugées sur leur allure et elles ont donc défilé dans différentes tenues. Elles se sont présentées en tenue de ville, puis en tenue de plage et en tenue individuelle. Elles se sont ensuite présentées individuellement avant de terminer la première partie de leur prestation par un défilé en tenue de soirée. Le jury s’est après retiré pour choisir les huit miss qui allaient concourir au titre suprême. La délibération fut relativement longue, mais l’animation musicale de Ramafadrahona et de Clara Samitsara permit à l’assistance de patienter agréablement. Les représentantes d’Atsimo Andrefana, de Diana, d’Analamanga, d’Alaotra Mangoro, de la Haute Matsiatra, d’Atsimo Atsinanana, de Bongolava et de l’Anosy furent choisies pour poursuivre le concours. Elles défilèrent en tenue de ville. Mais pour montrer qu’elles ne sont pas que des reines de beauté, mais qu’elles ont une tête bien pleine dans un corps bien fait, elles ont été interviewées sur leur connaissance de Madagascar. Et à l’issue de cette épreuve, le jury s’est de nouveau retiré. Les résultats ont ensuite été proclamés dans la liesse générale. Miss Madagascar 2015 est donc Christina Ranto Harisoa, la représentante de la région Haute Matsiatra. Elle a 21 ans et elle mesure 1m75. Elle est une jeune bachelière. La 1re dauphine est Miss Analamanga, Miantra Rakotonirina Antsamalala, 20 ans, 1m76. La deuxième dauphine est Miss Atsimo Atsinanana, Francesca Marovelo Amandine, 19 ans, 1m67. La lauréate bénéficiera d’un séjour tous frais payés à Paris et elle recevra un titre de transport gratuit. Mais elle recevra aussi un cadeau de la part de la femme du président de la République.


Afo tsy maty : Le feu sacré

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Afo tsy maty : Le feu sacré

7 mai 2014

Afo tsy maty : Le feu sacré

Le « Afo tsy maty » ou « feu qui ne s’éteint jamais » est depuis toujours un des rituels marquants du Nouvel An malgache. Recueillir les braises ou les cendres de ce feu passe pour être un puissant talisman pour affronter l’année qui vient.

Les temps changent, mais le afo tsy maty reste. Chaque année, la veille du Taombaovao malagasy (nouvel an malgache), on allume un gr and feu de camp dans le palais royal, auquel l’ensemble de l’ambanilanitra (peuple) est convié. Dans les temps anciens, obligation était faite par le roi de jouer toute la nuit autour de ce feu (afon-dasy) et d’y allumer des lampions. « Ce partage du feu avait valeur de bénédiction », commente Henri Randrianjatovo, président du Trano Kolotoraly Malagasy.

Autour de ce feu, des activités sont organisées, cela va du concours de beauté (fampitaha) ou de rhétorique (don-tany sy kapo-tandroka) en passant par des jeux de société, en attendant le jour et le vary amin-dronono tondrahan-tantely (riz cuit avec du lait et imbibé de miel) qu’on se partagera au petit matin. « Le sens de ces activités est de garder le feu intact. La flamme qui produit de la lumière et de la chaleur symbolise la vie, la vérité, l’honnêteté, le fihavanana (solidarité) et tout ce qui est bon en général. Il ne faut donc pas qu’il s’éteigne si l’on veut que les bonnes choses de l’année qui se termine puissent se poursuivre. »

Si cette flamme est si importante pour les Malgaches, c’est que la légende veut qu’elle soit un objet céleste. Sur ce point, l’angano (mythe) malgache et grecque sont similaires : le fils de Dieu aurait dérobé le feu aux cieux et l’aurait apporté aux hommes. « Le afo tsy maty n’est certainement pas inspiré de la flamme olympique, même s’il y a des analogies dans la symbolique. Les Vazimbas, le premier peuple de Madagascar, le pratiquaient déjà bien avant la découverte de la Grande île par Diego Diaz en 1500 », rappelle Henri Randrianjatovo. Traditionnellment, ce sont les Velondraiamandreny, le clan au service des souverains de génération en génération, qui sont chargés de garder cette flamme allumée toute l’année.

Le rite de l’afo tsy maty est pratiquement demeuré inchangé, même si les dates de sa célébration ont pu varier avec les époques. Il était célébré, par exemple, le même jour que l’anniversaire de la reine Ranavalona III sous son règne, mais le 14 juillet pendant la colonisation… Le matin, quand le jour s’est levé et que le feu de camps s’éteint, tout le monde se presse pour ramasser ce qu’il reste de braises, ou carrément les cendres. Ces reliques sont précieusement conservées toute l’année avec valeur de talisman. « Elles passent pour être des boucliers très efficaces pour se préserver des mauvais sorts qu’on pourrait nous jeter », explique le président du Trano Kolotoraly.

Solofo Ranaivo

No comment&éditions est une maison d’édition malgache créée à Antananarivo en novembre 2011.

Elle publie principalement des livres sur Madagascar.

Ils sont distribués en librairie à Madagascar et en France.

Coordonnées à Madagascar : 2, rue Ratianarivo, immeuble Antsahavola, Antananarivo 101 - +261 20 22 334 34.

Coordonnées en France : 58, rue de Dunkerque, 75009 Paris - 06 12 75 51 06.

http://www.nocomment.mg

www.nocomment-editions.com

Calamar farci à la viande, gingembre et sauce piquante

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Calamar farci à la viande, gingembre et sauce piquante

Calamar farci à la viande, gingembre et sauce piquante

Ingrédients :

1 kg de calamar frais

1 poivron rouge

2 tomates

1 boîte de tomates cassées

1 oignon

200 g de viande de bœuf haché

2 gousses d'ail

1 morceau de gingembre

1 citron

Une pointe de safran

Une pincée de piment (facultatif)

Une pointe de quatre épices

Du thym

Sel poivre et huile d'olive

Préparation :

  • Laver et éponger les calamars.
  • Saler, poivrer et arroser de jus de citron. Réserver.
  • Couper l'oignon et les tomates grossièrement.
  • Écraser l'ail et le gingembre avec un peu de sel.
  • Couper le poivron en petits cubes.
  • Dans un bol, avec un peu d'eau tiède, mélanger les épices et le safran.
  • Dans un autre bol, mélanger la viande hachée avec une pointe de piment.
  • Saler et poivrer.
  • Farcir les calamar avec cette farce.
  • Dans une cocotte minute, verser un peu d'huile d'olive et faire revenir les calamars.
  • Enlever et réserver.
  • ire revenir de l'oignon et de l'ail écrasé.
  • Ajouter les tomates hachées et la boîte de tomates cassées.
  • Ajouter les épices.
  • Mélanger.
  • Ajouter aux calamars la sauce obtenue et un verre d'eau.
  • Fermer la cocotte et laisser cuire pendant 30 minutes.
  • Saler et poivrer légèrement.

Manger avec une salade ou du riz.

Bon appétit.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

CONCERT – Nana Mouskouri enfin à Madagascar

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CONCERT – Nana Mouskouri enfin à Madagascar

19.12.2014

Elle est l’idole des années ’80 et ’90 avec sa frimousse polie et ses titres qui ont fait rêver plusieurs générations. Nana Mouskouri sera à Madagascar en février.

CONCERT – Nana Mouskouri enfin à Madagascar

Nana Mouskouri c’est la frimousse toute sage sortie des contes de fée, des lunettes de secrétaire des années ’70, une chevelure ébène extrêmement disciplinée. Elle va venir chanter à Madagascar le 28 février 2015, foi de conseil des ministres d’hier au palais d’Etat d’Iavoloha. Une présence qui rentre dans le cadre de la tournée « Happy Birthday Tour ». Car la chanteuse a fêté son quatre vingtième anniversaire le 13 octobre. Donc, ceci expliquant cela, elle part sur les routes et a commencé à visiter plusieurs pays de la planète depuis 2013. Nana Mouskouri est donc devenue une affaire d’Etat à Madagascar. La très active ministre de l’Artisanat, de la Culture et des Patrimoines, Voanalaroy Randrianarisoa a donc réussi à faire venir au pays un patrimoine vivant de la variété internationale. Elle a surtout été une image inséparable de la Télévision Nationale Malgache du temps où celle-ci régnait en maître au pays. Dès lors, Nana Mouskouri était devenue l’idole par défaut de toute une génération, plusieurs même. Ajoutant à cela une manière de chanter de femme soumise et satinée.

De son vrai nom Ioánna Moúskhouri, elle est une chanteuse grecque dont la carrière débuta en 1958, avant l’indépendance de Madagascar. Née le 13 octobre 1934 en Grèce, elle a vendu plus de trois cent millions de disque durant six décennies de carrière. Son plus, c’est d’avoir chanté en plusieurs langues, le français, le grec, l’anglais, l’allemand, le néerlandais, l’italien, l’espagnol, le japonais et le gallois. Elle a déjà fait ses adieux à la scène en 2007, cependant l’appel de la scène a toujours brûlé en elle. Madagascar peut s’estimer chanceux de l’accueillir. Ses titres les plus connus sont « J’ai mille raison de vivre », en première ligne pour le cas des inconditionnels de Madagascar, « Plaisir d’amour », « Quand tu chantes » et tant d’autres.

Nana Mouskouri a aussi d’autres palmes à son tableau. Elle a déjà siégé au parlement européen de 1994 à 1999 en tant que membre du parti grec de centre-droite, Nouvelle Démocratie. Après ce passage à Madagascar, la chanteuse partira pour plusieurs dates en Australie et en Nouvelle Zélande. Pour le moment, elle fait encore les salles françaises.

Maminirina Rado

Boulettes de poisson épicées

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Boulettes de poisson épicées

Boulettes de poisson épicées

Ingrédients :

1 kg de filet de poisson (chair blanche )

Persil

3 gousses d'ail

1 oignon

Sel

Poivre

1/2 c. à café de poudre de cumin

1/4 c. à café de poudre de curcuma

1/2 c. à café de la purée de piment fort

1 œuf

2 c. à soupe de la farine

Huile de friture

Préparation :

  • Dans un mixeur mettez : le poisson, le persil, l’ail, l’oignon, du sel, du poivre, le cumin, le curcuma, la purée de piment et l’œuf.
  • Mixez le tout.
  • Farinez le plan de travail.
  • Faites des boulettes.
  • Faites chauffer l’huile.
  • Faites frire les boulettes.
  • Egouttez les boulettes, déposez-les sur du papier absorbant.

Bon appétit !

Recette de Cuisine Artisanale d’Ambanja

Proposée par Madame Madina KARI

L’ITW de la semaine : Malagasy Gospel

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L’ITW de la semaine : Malagasy Gospel

(19-12-2014)
Votre Portail préféré Moov.mg consacre tous les jeudis une interview d’une personnalité ou d’un groupe. Cette semaine, nous avons choisi la Malagasy Gospel

L’ITW de la semaine : Malagasy Gospel

La Malagasy Gospel est actuellement en tournée dans toute l'Europe

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La Malagasy Gospel est une chorale de chant gospel composée de 19 jeunes filles et de 2 voix masculines. Toute l’année, ce sont plus d’une soixantaine de jeunes filles et trois jeunes hommes non-voyants qui chaque semaine viennent apprendre à chanter au Centre Art et Musique Bel Avenir à Tuléar. La sélection pour la participation aux tournées internationales est basée non seulement sur les qualités vocales mais aussi sur l’implication dans la vie du groupe et le suivi d’une bonne scolarité. Interview

Moov : Pouvez-vous nous résumer brièvement l’histoire de la Malagasy Gospel ?

Malagasy Gospel : La Malagasy Gospel est une chorale de chant de gospel formée en 2008 par environ 200 filles et différentes voix masculines de jeunes non-voyants. La Malagasy Gospel est un des projets qui a la plus grande visée internationale d’Eau de Coco, puisqu’il compte déjà à son palmarès dix tournées européennes réussies.

Moov : Pourquoi avoir choisi la musique pour venir en aide à ces jeunes défavorisés et non voyants ?

Malagasy Gospel : L’objectif du Centre d’Art et Musique est que les enfants défavorisés puissent d’une part apprendre à travailler en équipe et faire partie d’une communauté, et d’autre part développer leurs compétences à travers l’art et la musique, d’où la chorale Malagasy Gospel, et les autres groupes du centre comme le groupe de fanfare Malagasy Marching Band, le groupe de cirque Malagasy Cirque, le groupe de capoeira Roda Malagasy et le groupe de percussion Bloco Malagasy.

Moov : Depuis combien de temps la Malagasy Gospel effectue des tournées en Europe ?

Malagasy Gospel : Les salles d’Espagne, de Suisse, de France, d’Andorre se sont remplies pour écouter les voix de la chorale malgache. La première tournée européenne de la Malagasy Gospel date de l’année de sa création en 2008. Cela a continué par une tournée en 2009, en 2010, en 2011, trois tournées en 2012, une tournée en 2013 et deux dernières tournées en 2014 d’où la tournée actuelle.

Moov : Comment vivent-ils cette expérience à l’internationale ?

Malagasy Gospel : Comme d’habitude, la tournée internationale constitue une expérience de vie pour les enfants. L’ouverture d’esprit fait place et approfondit leurs connaissances. La tournée constitue un déclic qui peut changer leur avenir car ces connaissances acquises accroissent leur motivation dans les études.

Moov : A part la musique, est-ce que ces jeunes défavorisés sont quand même scolarisés ?

Malagasy Gospel : Oui, les jeunes de la Malagasy Gospel sont des enfants bénéficiaires du Centre d’Art et Musique (CAM) qui ont un suivi social et scolaire. Les animateurs du centre se chargent de faire ce suivi en collaboration avec les parents des enfants et les établissements scolaires où ces enfants étudient. De plus, avant, pendant et après les tournées, les enfants suivent des cours de rattrapage et de soutien scolaire.

nathalie ramanambe

© TGN

www .moov.mg

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