Quantcast
Channel: Agir avec Madagascar
Viewing all 10083 articles
Browse latest View live

2014-12-19 Notes du passé Une mission de fièvre pour les Jésuites à Nosy Be

$
0
0

Une mission de fièvre pour les Jésuites à Nosy Be

19.12.2014

Notes du passé

2014-12-19 Notes du passé Une mission de fièvre pour les Jésuites à Nosy Be

Le missionnaire de la Compagnie de Jésus à Madagascar, le père Marc Finaz débarque dans la Grande île le 14 juillet 1846. Après s’être entretenu avec le père apostolique Dalmond et reçu ses instructions, il part pour la côte orientale de Nosy Be. Il est alors accompagné du père Teyssier.

Dans une lettre du 6 juin 1847 qu’il écrit de Tafondro et qu’il adresse au père provincial de France, il fait une succinte description de l’île. Il parle de la principale population qui constitue Nosy Be, les Betsimisaraka.

C’est un être « doux qui s’attache facilement à ceux qui lui montrent de la sympathie ; il est plus civilisé que le Sakalava, mais il a peu d’énergie. Il a émigré de la côte Ouest de la Grande terre, a peu de rapports avec les Français et n’a point de préjugés avec la religion ».

En arrivant à Nosy Be, les pères Finaz et Teyssier se fixent à Fascène où se trouve « la tribu la plus nombreuse » qui les reçoit avec bienveillance. Le chef leur envoie aussitôt 35 enfants « assez grands » à qui ils apprennent durant un mois « les prières et le catéchisme : tout allait à merveille ».

Voyant cela, un autre chef leur construit une case pour qu’ils puissent instruire les enfants de son clan.

« Jusque-là, cette mission allait comme un vaisseau en pleine mer, qu’un vent favorable pousse vers un port désiré. » Mais ce vaisseau sera bientôt assailli par la tempête et jeté loin de sa route. « Nous avons été soumis à une terrible épreuve qui a enlevé un missionnaire et interrompu l’œuvre de la mission pendant sept mois. »

Leur case de Fascène est construite au milieu de marais dont les effluves ne tardent pas à se faire sentir sur leur état de santé. Le père Teyssier revient d’une tournée « avec une fièvre si violente que nous craignîmes longtemps pour sa vie : il avait fait de graves imprudences ». Dès qu’il se sent un peu mieux, on le rapatrie à Bourbon, mais sa santé ne s’améliorant pas, il se fait transporter à Sainte-Marie, auprès du père préfet. Il y meurt le jour de Pâques.

Marc Finaz s’oblige à tirer les conséquences de cette perte. Le père Teyssier est mort des suites d’imprudences dues plus à son excès de zèle qu’à la fièvre.

Et d’expliquer : « Les fièvres de Nosy Be ne sont pas mortelles d’elles-mêmes et quoiqu’elles fassent parfois beaucoup souffrir et qu’elles mettent un homme bien bas, on parvient à la couper et dès lors, on est bien vite remis.»

Les missionnaires jésuites partent ensuite à Hellville où les rejoint le père Bobillier en tant que supérieur

de cette partie de la Mission. Ainsi à Nosy Be sont ajoutées les îles voisines, Nosy Komba, Nosy Mitsio, Nosy Faly. Les Jésuites choisissent comme résidence Tafondro « soit à cause du caractère hautain et changeant

de ce peuple, soit parce que le village n’est presque composé que des gens esclaves du chef qui ne cherchent qu’à lui faire plaisir ».

Le R.P louis Jouen, supérieur de la Mission à Madagascar, débarque à son tour en 1847 tandis que Nosy Be « vivote ». Il n’est pas seul puisque le père Neyraguet ainsi que les frères Remacle et Jouffu sont avec lui. Mais ils arrivent dans la mauvaise saison des fièvres et bientôt, tous les missionnaires se retrouvent plus ou moins malades.

Néanmoins, « au milieu de fièvres dans cette mission de fièvre », ils arrivent à former des catéchistes destinés à soulager les missionnaires de nombreuses activités, en enseignant aux enfants les prières, le catéchisme et la lecture.

En tout cas, ils ont la foi. « Dieu veut que nous commencions par de petites choses, nous réservant par la suite, je l’espère, de grandes bénédictions. »

Texte : Pela Ravalitera - Photo : Archives personnelles


Cari lentille rouge au safran et chouchou

$
0
0

Cari lentille rouge au safran et chouchou

Cari lentille rouge au safran et chouchou

Ingrédients :

300 g de lentille rouge frais

2 chouchous ou chayottes

1 oignon

1 morceau de gingembre

1 tomate fraîche et 1 cuillère à soupe de concentré de tomates

1 cuillère à soupe de safran

1 cuillère à café de cumin

1 cuillère à soupe de paprika fort(facultatif)

2 branches de thym et de coriandre

Gros sel de Guérande, poivre et huile d'olive

Préparation :

  • Mettre à tremper les lentilles dans une cocotte minute pendant 20 minutes.
  • Rincer et saler avec du gros sel.
  • Poivrer, ajouter le thym et mettre à cuire pendant 20 minutes.
  • Vider et réserver.
  • Mettre à cuire le chouchou avec de l'oignon et gingembre écrasé.
  • Ajouter de l'huile d'olive et le safran.
  • Laisser mijoter tout doucement.
  • Ajouter la tomate ainsi que la purée.
  • Ajouter les lentilles et fermer la cocotte.
  • Laisser cuire 30 minutes.
  • Pour finir goûter, ajouter le paprika et le coriandre.

Manger avec du riz, du poisson ou la viande avec une rougail tomate bien pimentée.

Bon appétit.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Bûche glacée express aux fruits

$
0
0

Bûche glacée express aux fruits

Bûche glacée express aux fruits

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

1/3 l de glace à la vanille

1/3 l de sorbet mangue-passion

3/4 petit ananas Victoria

1/2 mangue

1 kiwi

1/2 orange ou 1 mandarine

100g de sucre poudre

1/2 citron non traité

1/2 de gousse de vanille

8 dattes

30 g de pistaches décortiquées non salées

2 c. à soupe de sucre glace

Préparation :

  • Préparer le sirop: mettre le sucre en poudre dans une casserole, ajouter ½ l d'eau, le zeste de citron finement râpé et son jus, puis la vanille fendue en deux et bien raclée.
  • Porter à frémissement en délayant à la spatule jusqu'à complète dissolution du sucre, puis laisser sur feu moyen jusqu'à obtention d'une consistance sirupeuse (8 mn environ), sans laisser colorer.
  • Pendant ce temps, éplucher l'ananas, la mangue et les kiwis (découper 3 ou 4 rondelles de kiwi et les réserver pour le décor). Les couper en petits morceaux. Détailler l'orange ou les mandarines en quartiers, à vif (en réserver un peu pour le décor).
  • Plonger les fruits dans le sirop et les laisser pocher 5 minutes.
  • Retirer la casserole du feu et laisser les fruits refroidir dans le sirop: verser l'ensemble dans une jatte placée elle-même dans une jatte plus grande remplie de glaçons, pour accélérer le refroidissement.
  • Sortir la glace à la vanille et le sorbet mangue-passion du congélateur pour les rendre malléables.
  • Dénoyauter les dattes et les couper en tout petits morceaux.
  • Égoutter soigneusement les fruits (réserver le sirop dans une petite bouteille au frais pour une autre préparation).
  • Dans un saladier, mêler délicatement la glace à la vanille, le sorbet mangue-passion, les fruits pochés, les dattes finement hachées et les pistaches grossièrement concassées.
  • Verser la préparation dans un moule à cake, mettre 1 heure au congélateur, puis façonner en forme de bûche dans une feuille d'aluminium ménager très résistante en double épaisseur (ou laisser dans le moule).
  • Pour servir, disposer (ou démouler) la bûche sur un plat de service et la saupoudrer de sucre glace. Couper les rondelles de kiwi réservées en deux et les disposer sur le dessus de la bûche. Entourer des quelques quartiers d'agrumes réservés ou de quartiers de citron confits.

Servir très frais.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

La Bûche aux fruits exotiques

$
0
0

La Bûche aux fruits exotiques

La Bûche aux fruits exotiques

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

Pour le biscuit :

4 œufs

70 g de sucre

40 g de farine

40 g de fécule

1 pincée de sel

15 g de beurre pour la plaque

Pour la garniture :

40 cl de lait

1 sachet de sucre vanillé

2 gousses de vanille

30 g de farine

65 g de sucre

3 œufs battus

10 g de beurre fondu

1 c. à soupe de rhum de Madagascar

2 kiwis

1 petit ananas (victoria si vous avez)

1 mangue

1/2 carambole

1 sachet de noix de coco râpée

Préparation :

  • Préchauffez le four à thermostat 6 (180° C).
  • Préparez le biscuit :
  • Cassez les œufs en séparant les blancs des jaunes.
  • Battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et devienne mousseux. Incorporez la farine, la fécule et une pincée de sel.
  • Battez les blancs en neige ferme.
  • Incorporez-les délicatement au mélange précédent.
  • Versez la pâte sur une plaque tapissée de papier sulfurisé beurré.
  • Enfournez pendant 12 minutes.
  • Roulez-la pate aussitôt dans un torchon humidifié.
  • Laissez tiédir puis déroulez.
  • Préparez la garniture :
  • Portez le lait à ébullition avec le sucre vanillé et les gousses de vanilles fendues.
  • Dans un bol, versez la farine, le sucre, les œufs battus et le beurre fondu.
  • Mélangez.
  • Retirez les gousses de vanille du lait et grattez l’intérieur de façon à faire tomber les graines.
  • Versez le lait et les graines de vanille dans la jatte contenant le mélange aux œufs, tout en fouettant. Incorporez le rhum.
  • Mettez la préparation dans une casserole sur feu doux.
  • Portez à frémissement, tout en mélangeant, jusqu’à ce que la crème épaississe.
  • Retirez du feu et laissez refroidir.
  • Pelez les kiwis et l’ananas.
  • Coupez-les en dés. Pelez, dénoyautez.
  • Emincez la mangue en petits morceaux.
  • Détaillez la carambole en lamelles pour faire des étoiles
  • Nappez le biscuit de crème.
  • Répartissez les kiwis, l’ananas et la mangue (réservez-en un peu pour la décoration).
  • Roulez le biscuit sur lui-même.
  • Enveloppez-le dans un film alimentaire.
  • Réservez au frais jusqu’au moment de servir.
  • Retirez le film alimentaire.
  • Roulez la bûche dans de la noix de coco.
  • Décorez avec les fruits réservés ainsi que la carambole coupée en lamelle

Alain Brecqueville

Rêver Madagasc

Joyeux Noël et Bonne Année 2015

$
0
0

Joyeux Noël et Bonne Année 2015

Que ce temps de joie remplisse votre cœur avec plein d’amour, de joies et de bonheur.

Puisse cette année 2015 concrétiser tous vos vœux, vos désirs, vos rêves et vos envies.

Meilleurs vœux.

Arahaba Tratry-ny Taona Vaovao

Jacqueline, Alain

 Joyeux Noël  et Bonne Année 2015

Le seul bonheur qu’on a, vient du bonheur qu’on donne

Jacqueline et Alain GYRE 278, rue Pasteur 62110 Hénin-Beaumont Tél : 03 21 20 89 95 Mail :cgyre@yahoo.fr

Avocat de Madagascar, à la vinaigrette aux fruits de la passion

$
0
0

Avocat de Madagascar, à la vinaigrette aux fruits de la passion

Avocat de Madagascar, à la vinaigrette aux fruits de la passion

Quantités : pour 6 personnes

Ingrédients :

6 avocats

1 jus de citron

De la feta

De la tomate

Pour la vinaigrette aux fruits de la passion

Huile d’olive

Vinaigre

3 fruits de la passion

Sel, poivre

Amandes effilées

Filets d’anchois

Préparation :

  • Eplucher et couper en petits cubes 3 avocats.
  • Verser le jus d'un citron sur le tout.
  • Couper en petits dés de la feta et de la tomate.
  • Mélanger aux avocats citronnés
  • Préparer la vinaigrette aux fruits de la passion.
  • Mixer la pulpe de 3 fruits de la passion avec de l'huile d'olive, saler, poivrer
  • Couper les 3 avocats restant en deux, retirer le noyau.
  • Ajouter la préparation aux avocats citronnés.
  • Verser la vinaigrette sur la préparation, parsemer d'amandes effilées et de filets d'anchois .
  • Servir bien frais

Pour changer un peu du traditionnel avocat, crevettes ou avocat vinaigrette, et pour épater un peu vos invités et de leur faire une recette exotique et qui sort un peu de l'ordinaire ...

Merci à Max Grenard chef au restaurant du PakHotel à Nouméa

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Magret de canard et mangue

$
0
0

Magret de canard et mangue

Magret de canard et mangue

Quantités : pour 2 personnes

Ingrédients :

1 beau magret

1 mangue plutôt mûre

vinaigre de framboise

un peu de beurre

gros sel et poivre

Préparation :

  • Faire cuire le magret côté gras.
  • En fin de cuisson saler au gros sel et poivrer.
  • Couper la mangue en lamelles pas trop épaisses.
  • Faire revenir les lamelles de mangue dans un peu de beurre.
  • Lorsque le magret est cuit, vider le gras de la cuisson au 2/3.
  • Déglacer le reste du gras avec le vinaigre de framboise (si cette sauce vous paraît trop acide, y mélanger un peu de crème fraîche).
  • Couper le magret en lamelles et les disposer dans l'assiette décorer de lamelles de mangues.
  • Napper de sauce au vinaigre de framboise.

Servir avec un peu de riz.

Merci au Marmiton

Alain Brecqueville

Rêver Madagasca

Air Madagascar : Sortie de l’annexe B pour bientôt

$
0
0

Air Madagascar : Sortie de l’annexe B pour bientôt

(23-12-2014)

L’Union européenne a déjà reconnu que la compagnie Air Madagascar a une bonne capacité à maîtriser les avions ATR et Boeing.

Air Madagascar : Sortie de l’annexe B pour bientôt

L'A340-300 d'Air Madagascar à son décollage à Ivato

© TGN

Des efforts ont été entrepris au niveau de l’ACM et de la compagnie aérienne malgache, d’après les explications du ministre des Transports et de la Météorologie, Ulrich Andriatiana, lors de la remise de cadeaux de Noël, hier à Anosy. « Les employés du ministère ont également accompli d’importants efforts qui ont abouti à diverses réalisations. Ils méritent d’être récompensés », a-t-il affirmé. En effet, les employés, tout comme leurs enfants ont reçu des cadeaux. Jouets pour les petits, riz, huile, oie, etc. ont été distribués hier par le ministre et son équipe.

Antsa R.


Rôti de veau exotique

$
0
0

Rôti de veau exotique

Rôti de veau exotique

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

1kg de rôti de veau

1 c. à café de gingembre en poudre (malagasy)

1 c. à café de cannelle

1 boite 1/2 d'ananas

Le jus d'un pamplemousse

10 cl de bouillon de bœuf

5 cl de rhum de Madagascar

1 oignon rouge

1 c à soupe d'huile d'olive

sel, poivre

Préparation :

  • Saler et poivrer le veau.
  • Mélanger la cannelle et le gingembre. Frotter le rôti avec ce mélange
  • Émincer l'oignon
  • Dans une cocotte, faire chauffer l’huile, mettre les oignons à fondre pendant 5mn puis ajouter le veau et le dorer sur toutes ces faces.
  • Arroser avec le jus de pamplemousse, le jus de la boite d'ananas et le bouillon.
  • Rectifier l'assaisonnement si besoin.
  • Couvrir et cuire doucement pendant une petite heure
  • 5 mn avant la fin de la cuisson, ajouter les tranches d'ananas.

Servir avec du riz et éventuellement avec des achards de légumes ou une petite rougail (tomates, citrons, ......)

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Beignet de manioc au coco

$
0
0

Beignet de manioc au coco

mofo mangahazo amin'ny coco

Beignet de manioc au coco

Quantités :pour 4 personnes

Ingrédients :

800 g de manioc râpé

100 g de noix de coco râpée

1 œuf entier

10 c. à soupe de sucre

Sucre glace,

Beurre,

Huile d'arachide pour friture

Préparation :

  • Dans un saladier, versez le manioc et la noix de coco râpé.
  • Mélangez avec le sucre, l'œuf et le beurre fondu.
  • Malaxez bien le tout.
  • Essorez dans un torchon propre afin d'enlever le surplus de liquide.
  • Avec les paumes de la main, formez des galettes plates d'environ 6 cm de diamètre.
  • Chauffez une friteuse remplie d'huile, il faut que l'huile soit bien chaude.
  • Faites frire les beignets.
  • Servez tiède en saupoudrant le plat avec du cacao ou du sucre glace.

Maevasoa Recette Malagasy

avec Maminoro Rakotoarijaona et Randria Landy

Hôtel de Ville : Noël en chansons avec TGC !

$
0
0

Hôtel de Ville : Noël en chansons avec TGC !

(24-12-2014) - Le Tana Gospel Choir perpétue la tradition ! Cette année, elle ne fera pas exception à la règle et accueillera donc la naissance du Christ en chansons, à l’Hôtel de Ville Analakely.

Hôtel de Ville : Noël en chansons avec TGC !

TGC accueillera Noël en chansons, à l’Hôtel de Ville.

© Midi Madagasikara

La chorale, cette année, n’invitera pas ses amis à partager la scène avec elle mais donnera par contre le meilleur d’elle-même à travers un répertoire riche, composé non seulement de ses plus grands tubes mais des cantiques de Noël, revisités et réarrangés à la manière du TGC. Noël, étant surtout une occasion de partager de la joie et du bonheur, les organisateurs de ce concert vont offrir jouets et bonbons aux enfants défavorisés et une Bible à chaque spectateur. Le concert sera d’autant plus gratuit.

Mahetsaka

Achard mangue

$
0
0

Achard mangue

Achard mangue

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

1 mangue verte

Le jus de 2 citrons verts

Un tronçon de gingembre

Sel, poivre

Jeunes pousses d’ail (facultatif)

Piment (facultatif)

Préparation :

  • Laver la mangue.
  • Coupez-la en 4 le long du noyau puis vous récupérez la pulpe.
  • A l’aide d’un couteau bien tranchant émincez finement les morceaux de mangue puis faites de fines lanières dans chaque lamelle.
  • Placez le tout au fur et à mesure de la découpe dans un bol.
  • Arrosez de jus de citron.
  • Râpez le gingembre épluché.
  • Salez et poivrez légèrement.
  • Pour plus de goût et de couleur vous pouvez ciseler de jeunes pousses d’ail.
  • Laissez macérer quelques heures au frais.

Les achards servent d’accompagnement aux plats de viandes et notamment des masikita, ces délicieuses petites brochettes de zébu. Ici je les ai préparé avec du bœuf mais cela n’a rien à voir…

A Madagascar les plats ne sont pas pimentés, le piment (sakay) est toujours présenté à côté.

A Diego le soir, les rues s’animent et une multitude de petits étals apparaissent un peu partout sur les trottoirs. Un banc, une planche et un petit braséro suffisent à ces gargotes ambulantes. Les odeurs de grillades et de fritures viennent nous chatouiller le nez et pour quelques ariary nous voici attablés devant quelques masikita (brochette de zébus) et un bol d’achard mangue. C’est ça le street food à Madagascar, enfin entre autres car la liste de ce que l’on peut trouver d’alléchant dans les rues est longue ! Les achards peuvent se faire avec toute sorte de légumes mais dans l’océan indien et donc à Madagascar c’est à la mangue qu’il se prépare.

Merci ACB You

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Civet de poulpes (ourites)

$
0
0

Civet de poulpes (ourites)

Civet de poulpes (ourites)

Quantités : pour 5 personnes

Ingrédients :

1,7 kg de poulpes

10 grains de poivre

4 tomates bien mûres

3 clous de girofle

7 gousses d’ail

1 pincée de noix de muscade

3 cm de racine de gingembre

25 cl de vin rouge

3 oignons

5 c. à soupe d’huile

2 branches de thym

sel

Préparation :

  • Détailler la chair de poulpe ou de pieuvre en morceaux de 3 cm.
  • Hacher les oignons et concasser les tomates.
  • Piler l’ail avec la racine de gingembre pelée, les clous de girofle, les grains de poivre, le thym effeuillé et le sel.
  • Chauffer l’huile dans une cocotte. Faire dorer les oignons, puis ajouter les épices pilées et la pincée de noix de muscade.
  • Ajouter les tomates. Bien mélanger et cuire à feu vif, jusqu’à l’obtention d’un coulis.
  • Ajouter les morceaux de poulpe. Couvrir et poursuivre la cuisson pendant 15 mn, en tournant régulièrement avec une cuillère en bois.
  • Verser le vin.
  • Laisser mijoter à couvert pendant 10 mn.
  • Mouiller avec 60 ci d’eau et laisser à nouveau mijoter pendant 30 mn.
  • Le civet est près quand la sauce à entièrement réduit.

Apprenez à dire « Joyeux Noël » dans différentes langues !

$
0
0

Apprenez à dire « Joyeux Noël » dans différentes langues !

(24-12-2014)

Êtes-vous curieux quant à la manière dont les gens disent « Joyeux Noël » dans le monde ? Chaque décembre, les gens de potentiellement toutes les cultures prennent un moment pour une simple salutation de saison offrant joie et paix. Aimeriez-vous surprendre vos amis et proches en leur souhaitant « Joyeux Noël » dans une autre langue ? Voici quelques exemples qui vont surement vous aider.

Apprenez à dire « Joyeux Noël » dans différentes langues !

© www.enfant.com

Pour les Francophones, « Joyeux Noël » est la salutation de la saison, et vous l’entendrez ou le direz dans un certain nombre d’endroits autour du monde. Vous l’entendrez également beaucoup dans nombre de nations africaines, durant votre visite à Madagascar, au Cameroun, ou lorsque vous êtes au Congo ou en Côte d’Ivoire.

« Merry Christmas ! » C’est la phrase la plus courante dans un certain nombre de pays autour du monde, y compris aux États-Unis, au Canada, en Angleterre. C’est aussi ce qu’ils disent sur l’île Christmas, les îles Caïmans, en Jamaïque, aux Fidji, et si vous êtes là-bas à cette période de l’année, assurez-vous de dire « Merry Christmas » en Antarctique !

« Feliz Navidad ! » C’est également la façon dont vous voulez souhaiter un joyeux Noël du fond du cœur dans potentiellement tout pays de langue espagnole. Au Portugal, ils disent : « Boas Festas ! ». Au Brésil, ils disent : « Feliz Natal. »

En Belgique, « Zalig Kerstfeest » serait la chose à dire à n’importe qui.

« Frohliche Weihnachten ! » apportera un sourire sur le visage des Allemands, et si vous êtes au Liechtenstein, cela sera accueilli également chaleureusement.

« Buon Natale ! » est la version italienne, mais assurez-vous de le dire avec entrain ! Vous pouvez aussi l’utiliser sans hésitation à San Marin et quelques fois en Lybie.

« Milad Mubarak ! » Le Moyen-Orient compte aussi sa salutation de Noël, bien qu’elle puisse se faire plus rare. « Natal Mubarak » est la version indienne, et au Pakistan dites « Bara Din Mubarrak Ho ! ».

« Merii Kurisumasu ! » C’est la manière dont ils disent joyeux Noël au Japon. Mais n’oublions pas les autres nations asiatiques. À Hong-Kong, dites « Sing dan fiy loc », et en Corée, dites « Sung Tan Chuk Ha ». En chinois mandarin, prenez une grande respiration et dites « Kung His Hsin Nien Bing Chu Shen Tan ». Plus au Sud, ils disent « Chuc Mung Giang Sinh » au Vietnam, et « Sawasdee Pee Mai » en Thaïlande.

Et plus encore ! Une chose à garder à l’esprit lorsque vous luttez pour vous rappeler la bonne formulation, c’est que dans la plupart des pays, il y a une phrase qui sera reconnue, peu importe la langue parlée : « Merry Christmas ! »

Quand à nous, nous vous disons Tratry ny krismasy"!

© TGN

www .moov.mg

Crevettes au gingembre et au citron vert

$
0
0

Crevettes au gingembre et au citron vert

Crevettes au gingembre et au citron vert

Quantités : pour 4 personnes

Ingrédients :

600 g de crevettes de Madagascar

20 g de gingembre frais coupé en fins bâtonnets

2 cuillères à soupe d'huile d'olive

4 cuillères à soupe de jus de citron vert

1 cuillère à soupe de sauce de soja

Coriandre fraîche hachée

Poivre fraîchement moulu

Préparation :

  • Laver les crevettes sous l'eau courante et les sécher.
  • Dans un plat creux, mélanger 2 c. à soupe de jus de citron et l'huile d'olive.
  • Ajouter le gingembre et la sauce de soja.
  • Mélanger délicatement et laisser mariner les crevettes pendant 2 heures dans le mélange.
  • Egoutter les crevettes et réserver la marinade.
  • Faire sauter les crevettes dans une poêle, à feu vif, pendant 2 minutes.
  • Poivrer et ajouter la marinade et le jus de citron restant.
  • Porter à ébullition et cuire pendant 30 secondes.

Saupoudrer de coriandre hachée juste avant de servir.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar


Jus de carotte, orange gingembre frais

$
0
0

Jus de carotte, orange gingembre frais

Jus de carotte, orange gingembre frais

Ingrédients :

4 oranges,

5 carottes

2 fines lamelles de gingembre frais

1 c. à café de sucre (facultatif )

Préparation :

  • Epluchez les oranges et coupez-les en quartiers.
  • Pelez et lavez les carottes.
  • Coupez-les en tronçons.
  • Pelez deux fines lamelles de gingembre frais.
  • Passez chaque fruit et légume alternativement à la centrifugeuse en passant le gingembre en milieu de mixage pour que son arôme parfume bien le jus.
  • Mélangez soigneusement pour obtenir un jus homogène.
  • Versez dans les verres.
  • Ajoutez un peu de sucre si vous jugez nécessaire, et mélangez.

Boire de suite pour garder tout l'apport en vitamines !

Le gingembre parfume subtilement et rehausse à merveille les saveurs de ce jus de fruit et légume frais.

On a bien réveillonné, on est un peu ballonné, je vous propose pour nettoyer tout cela

Malgré que la mode soit au smoothie. Ma préférence reste pourtant au bon jus de fruit traditionnel, surtout quand celui-ci est maison ! L'alliance fruit & légume est pour moi la meilleure ! Tant pour ses qualités en vitamines que pour son côté gustatif.

A prendre le matin au réveil : "Jus de carotte, Orange et Gingembre frais.

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

Majunga, c'était hier... (en cours de construction, déjà plus de 100 photos...)

2014-12-30 Notes du passé La crainte des vétérans habitués au pouvoir

$
0
0

La crainte des vétérans habitués au pouvoir

2014-12-30 Notes du passé La crainte des vétérans habitués au pouvoir

Radama II, le souverain merina le plus apprécié des Européens

30.12.2014

Notes du passé

Si les Européens sont contents de la « politique d’ouverture » de Radama II qui ouvre ainsi le pays à la « civilisation » et au « développement », il en est autrement en ce qui concerne la plupart des Malgaches.

Razoharinoro-Randriamboavonjy précise, en se référant à la thèse de doctorat du Pr Musaka Mutibwa Phares, que Radama II est soutenu dans sa politique de « progrès » par un groupe qui comprend ses ministres des Affaires étrangères Rahaniraka puis Rainimaharavo, et des conseillers comme les frères Rainivoninahitri­niony (Raharo) et Rainilaiarivony. Elle souligne : « Ce groupe de modernistes était sincèrement partisan de l’ouverture, pourvu qu’elle contribuât efficacement au développement et à la civilisation du pays. »

En face des modernistes, se tient le groupe des traditionnalistes et conservateurs dirigé par Rainijohary, un des Premiers ministres de Ranavalona 1ère. Ce dernier groupe se méfie beaucoup de la nouvelle tournure des choses. En fait, les conservateurs désapprouvent la liberté accordée par l’octroi aux étrangers de privilèges exorbitants au moyen de chartes et traités. En particulier, le droit qui leur est accordé de posséder des terres est une « mesure inadmissible », car elle va à l’encontre de la loi fondamentale du pays.

De même, la nomination de Vazaha à des postes officiels scandalise non seulement les conservateurs, mais même les modernistes. Tous refusent de se faire évincer par des étrangers dans un domaine qui leur revient de droit. La nomination de Clément Laborde au secrétariat aux Affaires étrangères, incommode jusqu’à Drouhyn de Lhuis qui demande à son consul Jean Laborde de faire son possible pour l’annuler. « On trouvait donc que Radama II allait trop loin dans l’application de sa politique d’ouverture alors que les circonstances intérieures n’étaient pas très favorables. »

De plus, la suppression de tous les droits de douane élimina du même coup une source de revenus importants pour un nombre appréciable d’officiers. Ce qui augmente d’autant plus le nombre de mécontents.

Quant à la population, si elle est reconnaissante envers le roi de la libération des « prisonniers de guerre » de Ranavalona 1ère, la suppression brusque et totale des corvées non seulement mécontente ceux qui en tirent profit, mais encore inquiète ceux qui sont soucieux de l’ordre public immédiat. À tout cela s’ajoutent les petites provocations involontaires d’étrangers méprisant ou méconnaissant les usages du pays. « Ainsi, le fougueux Ellis, dans son zèle de propagateur de la religion chrétienne, alla jusqu’à prêcher à l’intérieur de l’enceinte de la colline d’Ambohimanga, sous le prétexte d’une permission accordée par le roi, alors que l’accès en est formellement interdit à tout étranger.» Le consul anglais Pakenham trouve le comportement d’Ellis « maladroit et dangereux».

Enfin, les modernistes sont divisés. Une partie menée par Rainivoninahitriniony reproche au roi d’accorder trop de pouvoir aux jeunes et parfois arrogants Menamaso, car cela risque de se terminer par l’éviction de fait des « vétérans habitués au pouvoir ».

Tout cela réuni porte l’exaspération à son comble et amène la chute rapide du « libéral » et « progressiste » souverain. « La politique d’ouverure reprise par Radama II, laquelle fut menée par sa seule volonté et essentiellement sur l’influence de ses conseillers étrangers, au mépris de l’opinion d’une partie importante de ses conseillers de droit et de la désapprobation de la partie la plus évoluée de la populaiton, se solda par un échec relatif. »

Pourtant l’assassinat du roi ne satisfait pas tout le monde. Des rumeurs circulent pendant deux ans, répandant le bruit qu’il est encore en vie. Beaucoup de Malgaches le regrettent du fait des mesures libérales qu’il a prises. La popularité relative et surtout posthume du roi terrifie quelque peu les nouveaux détenteurs du pouvoir et leur crée des difficultés comme les soulèvements en pays betsileo et sakalava.

Et la mort de Radama II ne met pas fin à la lutte entre les divers groupes du conseil de la reine Rasoherimanjaka : les modernistes sont divisés entre Rainivoninahitriniony soutenu par son frère Rainilaiarivony, et le chrétien Rainimaharavo devenu ministre des Affaires étrangères. Les deux groupes luttent pour avoir la prépondérance au sein du Conseil et le plus de popularité dans l’opinion. Et en face, il y a toujours les conservateurs menés par Rainijohary déjà vieux.

Pela Ravalitera

Cari de tilapia

$
0
0

Cari de tilapia

Cari de tilapia

Ingrédients :

500 g de filets de tilapia

5 gousses d'ail

2 gros oignons

1 morceau de gingembre

Thym

1 c à soupe de curcuma

Piments (facultatif)

Sel

Huile

Préparation :

  • Coupez les tomates en petits morceaux.
  • Hachez les oignons en fines lamelles ou petits morceaux.
  • Pilez ail, sel, gingembre et piment (s) (facultatif).
  • Dans une marmite, faîtes revenir les oignons dans un peu d'huile.
  • Laissez-les devenir translucides à légèrement bruns.
  • Ajoutez ensuite le mélange ail, sel, gingembre, piment. Continuez à mélanger.
  • Ajoutez ensuite les tomates, le curcuma et le thym.
  • Laissez compoter à feu doux (ajoutez un petit fond d'eau si nécessaire).
  • Quand les tomates sont fondues, ajoutez délicatement le poisson.
  • Faîtes bouger délicatement votre marmite en va-et-vient pour mélanger et couvrir le poisson de la sauce.
  • Laissez cuire à feu doux.
  • Il faut que la sauce soit épaisse.
  • Pour servir : parsemez de persil haché.

On a choisi le tilapia, qui est excellent à Madagascar, mais vous pouvez prendre un autre poisson. A manger avec un riz blanc.

Mazoto homana ô! (Bon appétit)

Alain Brecqueville

Rêver Madagascar

2014-12-31 Notes du passé Contribution de l’industrie cimentière au développement

$
0
0

Contribution de l’industrie cimentière au développement

2014-12-31 Notes du passé Contribution de l’industrie cimentière au développement

Au fil des années, les habitations d’Antananarivo descendent dans les rizières

31.12.2014

Notes du passé

Après la proclamation de la Répu­blique, l’agriculture constitue par vocation et par tradition la plus grande ressource de Madagascar. Pourtant, selon l’inspecteur du Travail, M.Roy, « elle ne saurait offrir un débouché suffisant aux moins de 15 ans qui forment actuellement les deux cinquièmes de la population malgache ». Les surfaces cultivées sont doublées, mais la faible productivité agricole devra obliger à un « vigoureux effort » de modernisation des méthodes et de superficies accrues pour moins de main-d’œuvre.

En général, l’agriculture et l’industrie doivent compter chacune un tiers de la population active. Pourtant, en 1959, 75% de cette dernière se trouve dans le secteur primaire et seule 4% travaille dans l’industrie. Ainsi, « la majorité du secteur rural doit fortement diminuer au profit de la main-d’œuvre industrielle », confirme le Pr Bastian.

D’après L. Janssens Van Der Maelen, secrétaire général de la Compagnie des ciments malgaches, l’industrie cimentière de la Grande île contribue au redressement qui s’impose en ce domaine et, en formant une main-d’œuvre spécialisée, participe à

« l’effort de qualification humaine » par l’élévation du niveau de vie.

« Allant à l’encontre du risque de chômage des intellectuels, elle recrutera aussi des jeunes gens sortis de l’enseignement technique, secondaire ou supérieur, de diverses spécialités, mécanique, électricité, chimie, etc. »

Et comme à l’époque, les dé­couvertes minières et les possibilités énergétiques n’ouvrent pas encore un grand avenir à l’industrie, l’activité de la cimenterie de Madagascar s’avère non seulement utile, mais aussi nécessaire. Cette usine est construite en 1932 face au banc de calcaire d’Amboanio. Mais comme la concurrence des produits d’importation paralyse son essor, elle est mise à l’arrêt en 1950.

Toutefois, le Territoire est conscient de l’intérêt majeur qu’elle représente pour l’économie de Madagascar et en fait aussitôt l’acquisition se souciant d’y intéresser un nouveau groupe cimentier. Les démarches aboutissent en 1956, à l’intervention de la Compagnie des ciments belges, société anonyme née de la fusion de quatre sociétés cimentières très anciennes, dont le groupe fondateur contrôle l’activité depuis longtemps. L’opération a pour résultat de rassembler les droits de fabrication des sociétés fusionnées tant sur le marché belge que sur les marchés internationaux, de concentrer et rationaliser leurs moyens de production de façon à exécuter dans les conditions les plus économiques et les plus favorables toute la gamme de leurs fabrications.

Avec comme président du conseil M. Plaquet, première figure des milieux cimentiers belges, la Compagnie repose sur une base financière extrêmement solide qui lui assure « une souplesse et des facultés d’adaptation que confirme sa prospérité et qui garantissent son succès futur ». Et ce, « à travers toutes les fluctuations possibles de la conjoncture comme en face de la mise en application progressive du Marché commun ». En 1960, sa capacité de production dépasse un million de tonnes par an.

La société devra devenir la société-mère de la Compagnie des ciments malgaches. Celle-ci est constituée le 3 juin 1956, au capital de 250 millions CFA, souscrit en majorité par le groupe de la Compagnie des ciments belges. Le Territoire lui cède la cimenterie d’Amboanio et devient actionnaire de la nouvelle société.

M. Plaquet en est le président.

L’installation intiale de la cimenterie n’est prévue que pour une capacité annuelle de 30 000 tonnes. Cette faiblesse constitue le facteur principal d’un prix de revient trop élevé par rapport à celui des cimenteries exportatrices qui ont une capacité beaucoup plus importante et de ce fait, pratiquent des prix de revient différents sur leurs marchés intérieur et extérieur. Pour réduire le prix de revient, il est indispensable de produire davantage.

Cependant, les perspectives d’exportation sont de plus en plus compromises par la création et l’extension de cimenteries dans les pays voisins, alors que la consommation de l’île représente le plafond de 120 000 tonnes par an. « La production de ce tonnage s’avére suffisante, mais aussi nécessaire pour assurer la pleine rentabilité de la cimenterie et l’enrayment complet des importations. » Les intérêts publics et privés « se confondent » dans la réalisation de l’objectif qui s’étale sur deux phases. Et au terme d’une période nécessaire de rodage, elle produit plus de 20 000 tonnes de ciment.

Pela Ravalitera

Viewing all 10083 articles
Browse latest View live