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Cyclone: Bansi parti une autre dépression se forme

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Cyclone: Bansi parti une autre dépression se forme

Mardi, 13 Janvier 2015

Après avoir dit Ouf en étant épargnés par Bansi, les malgaches doivent déjà faire face à une autre menace cyclonique. Dame nature est loin d’être clémente envers la grande île dernièrement car une autre dépression se forme déjà dans le Canal de Mozambique. Cette dépression promet de beaucoup faire parler d’elle d’ici les prochains jours car prévue se former d’ici demain ou après demain, si elle prend de l’ampleur ce sera la 6ème perturbation que connaîtra l’Océan Indien. Chedza, c’est le nom que cette dépression pourra bien porter et dans les pires de scénarios, elle pourra entrer sur le sol malgache à l’Ouest pour ressortir à l’Est. Pas de panique, laissons à cette dépression le temps de se former avant de faire les spéculations catastrophiques. La perturbation qui se forme dans le Canal de Mozambique est à suivre de près car il faut bien se préparer à toutes les éventualités. Quand à Banshi, elle se trouve maintenant à plus de 600km de Sainte Marie en s'éloignant vers l'Est. Par contre, elle menace surtout les Iles de la Réunion et de Maurice car elle pourrait y passer très près dans les prochains jours au stade de cyclone tropical intense avec des vents pouvant facilement atteindre les 180km/h.

Y.L

La Gazette

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Météo à Madagascar: Le calme avant la tempête

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Météo à Madagascar: Le calme avant la tempête

Mercredi, 14 Janvier 2015

Météo à Madagascar: Le calme avant la tempête
Météo à Madagascar: Le calme avant la tempête

Bansi a atteint dans la matinée d’hier le stade maximal de Cyclone Tropical très intense, avec des rafales de vents pouvant atteindre plus de 300 km/h. Heureusement pour Madagascar, il se déplace à la direction opposée de l’île. L’Ile de la Réunion l’a aussi échappé belle et Maurice demeure toujours sous la menace de ce cyclone. Selon les différents modèles de trajectoire effectués par Météo France et une agence américaine, Bansi passera entre Maurice et Rodrigues pour ensuite se diriger vers le sud. Toutefois, en raison de sa puissance, il représente un danger potentiel pour les deux îles. En effet, près du centre du cyclone, on estime que le vent souffle entre 160 et 200 km/h et que les rafales peuvent atteindre 290 km/h. Port-Louis avait enregistré des rafales de l’ordre de 90 km/h hier.

Pour le cas malgache, la perturbation dans le Canal de Mozambique maintient sa position mais elle va très bientôt entamer sa marche vers l'Ouest de Madagascar. Selon les prévisions, la Grande Ile a jusqu’à ce jour pour se préparer aux pluies diluviennes que cette perturbation pourraient entraîner. Et les alertes à l’inondation auxquelles le pays a fait face à cause de la pluie de ces derniers jours nous annoncent déjà que Madagascar subira probablement des inondations à cause de cette perturbation.

Toujours selon les prévisions, cette perturbation gagnera en intensité d’ici jeudi avant de toucher la terre ferme d’ici vendredi ou samedi. Rappelons que les perturbations qu’entraînera ce mauvais temps toucheront toute l’île, y compris Antananarivo. Il est nécessaire de rester informé pour pouvoir agir en conséquence.

Y. L

La Gazette

2014-01-13 Notes du Passé Une organisation de temps bien huilée

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Une organisation de temps bien huilée

13.01.2015

Notes du passé

2014-01-13 Notes du Passé Une organisation de temps bien huilée

Dès la première année de son existence, l’hôpital royal de Soavinandriana s’avère réellement indispensable. « Pour les malades, le bien-être était incontestable et pour le personnel, les moyens de travail et la tranquillité du lieu contrastaient fort heureusement avec les conditions anciennes d’Analakely » (Dr C. Chippaux, médecin-chef de l’hôpital Girard

& Robic, au début des années 1960).

L’emploi du temps est strictement réglé d’un bout de l’année à l’autre. La journée commence par les prières. Les pansements et la distribution des médicaments s’ensuivent. La matinée se poursuit par la visite des hospitalisés faite par la superintendante, Miss Byam, et les médecins. Ce n’est qu’après que parents et amis sont autorisés à voir les malades. Enfin, les étudiants sont admis à étudier les cas cliniques qui les intéressent dans une salle d’études mise à leur disposition. Les consultations externes se tiennent dans la matinée de mardi, jeudi et samedi. Chaque dimanche, l’office religieux est conduit par un missionnaire, tandis que chaque quinzaine, l’une ou l’autre des Missions chrétiennes effectuent une visite.

L’année suivante- 1893- un violent ouragan traverse la ville, occasionnant des dommages matériels conséquents sur l’habitation du médeicn-résident et surtout sur la maison de Miss Byam. De même, un pan de mur mitoyen avec le quartier des infirmiers s’écroule et pendant quelques mois, le personnel intéressé doit loger à l’hôpital.

L’année 1894 est plutôt tranquille. Cependant, un Kabary se tient à Antanimora durant lequel il est envisagé de se passer de l’aide financière étrangère pour faire fonctionner l’établissement. Pourtant, l’appui extérieur est encore nécessaire. Arrive 1895, année de la guerre franco-malgache dont la prise de la capitale marque la fin. Dès le début des hostilités, au fur et à mesure que les troupes françaises se rapprochent d’Antananarivo, Miss Byam et le Dr Wilson, alors superintendant, prennent leurs précautions et invitent les ressortissants des Missions installées en ville à bénéficier de l’abri de leurs maisons voire de l’hôpital même.

« On pensait, en effet, que les colonnes qui arriveraient soit de Tamatave, soit de Majunga, assiègeraient la ville et attaqueraient par l’ouest », estime Kingzett. Comme Soavinan­driana est construit sur la pente d’une colline qui fait elle-même partie d’une série orientée Nord-Sud, en parallèle à celle d’Antananarivo, il est normal d’admettre que l’hôpital se trouverait hors de la zone de combat.

Ainsi, le 29 septembre, la veille de l’arrivée des troupes françaises, 483 personnes trouvent asile dans la concession hospitalière. Il s’agit surtout de femmes, d’enfants et de vieillards.

Toutefois, la colonne du général Duchesne fait mouvement vers l’Est et attaque la capitale par la face Nord-Est. La concession de Soavinandriana se retrouve alors dans la zone des combats, menacée d’un côté, par le tir des Français qui cherchent à s’assurer la ligne de crête d’où ils pourraient facilement menacer Antananarivo ; de l’autre côté, par le feu des défenses de la ville qui canonnent à leur tour les positions françaises. D’ailleurs, « un ou deux (ou plus) obus tombèrent dans les jardins de la concession sans causer aucun mal ».

Quoi qu’il en soit, comme le précisent Miss Byam et le Dr Wilson dans leurs rapports, « ce qui leur fut le plus pénible, ce fut de vaincre le vent de panique et la peur affolait leurs protégés. Mais grâce à leur propre calme, en allant de l’un à l’autre apporter des paroles de réconfort, la journée du 30 septembre 1895 et les jours suivants se passèrent au mieux ».

Le personnel missionnaire suspend son action, tandis que la Mission médicale continue à œuvrer sans solution de continuité, malgré le climat peu réconfortant. Le Dr Wilson conclut : « Ainsi quand les Français entrèrent dans la capitale, ils nous trouvèrent non seulement à nos postes, mais en plein travail. »

Un détail mérite d’être mentionné : dès que l’arrivée des troupes françaises est connue et qu’il ne fait aucun doute que la bataille se déroulera autour de Soavinan­driana, les responsables décident de placer sur l’hôpital le signe de la Croix-Rouge. Ils demandent au Dr Ralarosy de hisser l’emblème de neutralité, car « il a paru opportun, en effet, que ce soit un Malgache, médecin, qui hisse le pavillon». Emblème qui trouve sa signification quand dans l’après-midi du 30 septembre 1895, 51 soldats français blessés ou malades y sont conduits. En fin de journée, 80 militaires français y sont hospitalisés, de même des Malgaches.

Texte : Pela Ravalitera – Photo : Archives personnelles

TOLIARA – Le tropique du Capricorne marqué par une stèle

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TOLIARA – Le tropique du Capricorne marqué par une stèle

13.01.2015

Le passage du tropique du Capricorne, à quelques kilomètres de Toliara, ne sera plus utopique mais sera dorénavant une réalité avec la mise en place d’une nouvelle stèle sur ce lieu où les promeneurs et les touristes du monde entier pourront immortaliser leurs passages en prenant des photos en guise de souvenir.

Situé dans l’enceinte de la nouvelle aire protégé de Tsinjoriake (NAP), commune de Saint-Augustin, et à18 km de la ville de Toliara, ce nouveau monument avec un socle de 7,50 m de large et de 2 mètres environ de hauteur, a été initié et financé par la GIZ, dans le cadre du Programme germano-malgache pour l’environnement (PGM-E / GIZ). Sa construction e a été confié à l’artiste-styliste Bruno Decorte, qui l’a réalisé avec prouesse une conception très originale car très représentatif de l’image du Sud de Madagascar.

TOLIARA – Le tropique du Capricorne marqué par une stèle

« Cette nouvelle infrastructure est très impressionnante par sa forme avec les grandes cornes de bœuf posées sur un plateau. Ce qui traduit qu’on est bien dans le pays du cabri et du zébu », a expliqué le concepteur. Et d’ajouter que « Ceci permettra aux visiteurs de prendre quelques clichés lors de leurs escapades autour de ce lieu, afin de pouvoir prouver qu’ils ont effectivement franchi le tropique du Capricorne.».

Les retombées économiques seront incalculables selon les acteurs du secteur tourisme.

« Les bénéficiaires de ce petit bijou seront certainement les touristes mais également les hôteliers et les habitants qui vivent tout autour », affirme le gérant d’un hôtel longeant cette Route nationale 7. Une situation qui ne laisse pas insensible le président de l’Office régional du tourisme de Toliara, Shalim Sheraly qui se réjouit de cette belle initiative.

« Indéniablement avec l’implantation de cette stèle, la NAP de Tsinjoriake va gagner encore plus de notoriété et sera un nouveau attrait touristique, dans le top 3 des sites touristiques les plus visités dans les mois et années à venir dans notre région », clame-t-il.

En effet, les amoureux de la nature, en rentrant dans ce site éco-touristique considéré par les connaisseurs comme un sanctuaire de la nature, peuvent en même temps profiter des circuits et des paysages harmonieux, où surplombe un autre monument naturel, la « montagne de la table » ou Andatabo, véritable porte d’entrée et de sortie de la ville de Toliara.

Entres autres, les touristes peuvent admirer une végétation très caractéristique du Sud malgache comme le fourré xérophile et sa collection de plantes médicinales. Enfin, ils peuvent apprécier une avifaune exceptionnelle, car sept des dix oiseaux endémiques du Sud y vivent dans la NAP de Tsinjoriake.

Francis Ramanantsoa

Perturbation cyclonique: Bientôt Chedza

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Perturbation cyclonique: Bientôt Chedza

Jeudi, 15 Janvier 2015

Perturbation cyclonique: Bientôt ChedzaPerturbation cyclonique: Bientôt Chedza

La perturbation tropicale qui évolue dans le Canal de Mozambique vient d'amorcer son déplacement vers l'Est pour se diriger dangereusement vers la région Menabe. Elle continue à s'intensifier légèrement et elle pourrait d'ici jeudi atteindre le minima pour avoir le droit de porter un nom "Chezda" probablement. Hier dans la matinée, à 10 heures, le système dépressionnaire sur le Canal de Mozambique était à 620km Nord-Ouest de Morondava avec un vent moyen de 40km/h. Sa vitesse de déplacement est de 35km/h en se dirigeant vers le Sud-est.

L’alerte verte cyclonique est lancée pour les régions de Melaky et Menabe. Par ailleurs, les régions de Melaky et Menabe sont priées d'appliquer les prescriptions d'alerte rouge relative aux fortes précipitations, alerte jaune pour la région de Boeny, les districts de Kandreho, Maevatanana, ceux de l'ex-province d'Antananarivo, Morombe, Beroroha, Ankazoabo Sud, Toliara et Sakaraha. Une alerte verte pour Sofia, Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsinanana, Amoron'i Mania, Matsiatra-Ambony et Ihorombe. Rappelons que ce système dépressionnaire entraînera des pluies diluviennes et l’inondation est à craindre pour les zones de basse altitude.

Recueillis par Y. L.

« Fady » et enfance dans la tradition malagasy

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« Fady » et enfance dans la tradition malagasy

« Fady » et enfance dans la tradition malagasy

Étranges, curieux et parfois improbables, les « fady » (tabous) ont su traverser les âges et les époques et demeurent omniprésents à Madagascar. Eh oui, de génération en génération, les « fombafomba » (usages) se transmettent et les traditions se perpétuent. Superstitions ou croyances, les « à faire » et « à ne pas faire » forment un tout indissociable à la richesse culturelle malgache. Enfreindre les « fady » se traduit à une injure envers les « ancêtres divinisés »que l’on appelle « Razana ». La pratique illustre bien des cas d’« interdits » : les coups de pied au mur font perdre les grands-parents, pointer du doigt un tombeau rend lépreux, siffler au beau milieu de la nuit incarne des esprits malveillants, ne pas parler de sorcière un jeudi, pas d’enterrement le mardi, ne pas cracher à la figure des gens au prix de devenir albinos… Et les coutumes ou « Fomba » qu’il faut respecter, comme verser un peu d'alcool sur le sol ou sur le « zoro firarazana » (côté nord d’une maison) à titre d'offrande aux ancêtres avant de boire les boissons alcooliques, tourner sept fois autour du grand baobab de Majunga le jour d’arrivée…

Savez-vous que l’enfance et la progéniture dite « taranaka » occupent une place cruciale au sein de la société malgache ? Certes, l’enfant est le pilier de la famille, le présent et l’avenir. D’ailleurs, bien avant sa naissance, il est soumis à différents rites ancestraux qui, selon les « Ntaolo » (ancêtre) forgeront sa personnalité. Du coup, je vous propose de découvrir avec moi les pratiques coutumières allant de mystérieuses à insolites, parfois même insensées qui perdurent dans la civilisation traditionnelle malagasy. Par les bruits qui courent, le bébé serait le portrait craché de la personne contre qui la maman se dispute le plus avant sa naissance. Vous y croyez vous ?

Bref, mesdames, durant la grossesse…

« Fady » et enfance dans la tradition malagasy

Ne mettez jamais des gingembres dans votre poche sinon il poussera un sixième doigt au bébé.

- Les pattes de canard ou d’oies ne doivent pas figurer au menu ses neuf prochains mois ! sinon les doigts du bébé risquent de se coller les uns aux autres.

- Interdit de porter une ceinture ou une écharpe nouée pour que le cordon ombilical ne s’enroule pas autour du bébé.

- Attention à ne pas enjamber une hache, le bébé pourrait naître avec un bec-de-lièvre.

- N’essayez pas de vous asseoir dans une « sobika » (panier sans anse) ça rendrait l’accouchement difficile.

- Un petit faible pour l’ananas ? bébé pourrait avoir des cheveux crépus et raides.

- Ne portez pas de melon sur la tête si vous ne voulez pas que bébé soit chauve.

On dit que si par malheur on égare le cordon ombilical du bébé, ce dernier aura une très mauvaise mémoire. Personnellement, ma mère a égaré le mien à ma naissance et question mémoire ^^… L’illustration parfaite du « very tadim-potra » (dont le cordon ombilicale a été perdu mais non donné aux bœufs). Coïncidence ?

Après l'accouchement...

« Fady » et enfance dans la tradition malagasy

Quand vous enfouirez le placenta au devant de la porte d’entrée, veillez à ne pas vous retourner au risque d’avoir un enfant qui louche.

Tous les petits garçons doivent être circoncis afin d'acquérir leur virilité. Avant la circoncision, ils ne s’assiéront que sur des mortiers retournés en guise de siège.

Lorsque le bébé atteint son 3ème mois, il aura droit à sa première coupe de cheveux. La maman choisit une personne aux beaux cheveux, ce dernier n’aura pas le droit de se retourner avant que la coupe ne soit fini de peur que le bébé deviennent louche.

- Selon la légende, des esprits malins roderaient la nuit pour terroriser les petits enfants. Dès lors, pour remédier aux pleurs nocturnes incessants, il faudra éviter de sortir bercer bébé pendant la nuit.

- Etonnamment, ne qualifiez pas un nouveau-né de « mafatifaty » (beau) mais plutôt avec le vilain nom « alikalika kely » (mignon comme un chiot).

- Après un enterrement, veiller à enjamber un papier en flamme au devant de la porte avant d’entrer, et à brûler des mèches de cheveux ou des élastiques à l’intérieur de la maison pour éloigner les esprits maléfiques de bébé.

- Le port d’un bracelet de bouton est obligatoire durant la poussée des dents du petit enfant.

Le jour où le jeune enfant sera plus grand que ses parents, il sera dans l’obligation de leur faire don d’un « saronan-karona» (panier avec couvercle).

Pour les malgaches, les enfants sont les « dimby sy fara », ils sont sacrés et précieux. Toutefois, leurs devoirs et obligations envers leurs parents et la société ne sont pas moindres. Tenu du « Valim-babena », l’enfant devenu adulte, témoigne toute sa reconnaissance envers ses parents qui littéralement l’ont porté sur son dos durant toute son enfance. Ce concept de « Valim-babena » prend les formes dès plus diverses : argents, cadeaux, aides, … Parallèlement, c’est à travers les pratiques de la société que l’enfant malgache puise tout le savoir–vivre à la malagasy, à citer la tradition du « vody ankoho » (croupion de volaille) qu’il faut laisser aux plus âgés en guise de respect.

Faniry Ny Aina RANDRIAN

Community Manager de Grandir Aventure

http://www.grandiraventure.com/

Tamatave, c'était hier... vers 1900


2015-01-16 Situation cyclonique

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2015-01-16 Situation cyclonique

Nous avons en cours ce vendredi 16 janvier 2015

BANSI

qui est le 2ème système cyclonique de la saison 2014-2015 et qui est toujours un cyclone tropical

&

CHEDZA

qui est une tempête tropicale avec des vents moyens de 75 km/h et une pression de 996 hPa qui pourrait encore s'intensifier avant son atterrissage sur la côte ouest de Madagascar d'ici les prochaines 12h

vigilance cyclone en cours pour Madgascar

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2015-01-16 Situation cyclonique2015-01-16 Situation cyclonique

Franck Parienti : Une Silicon Valley malgache

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Franck Parienti : Une Silicon Valley malgache

(16-01-2015)

Et si l’avenir de l’ingénierie informatique se trouvait à Madagascar ? Tel est le pari de Franck Parienti, fondateur de Boite2.com, qui propose des formations gratuites aux métiers du Web afin de préparer la future Silicon Valley malgache. Le futur aurait-il déjà commencé

Franck Parienti : Une Silicon Valley malgache

© no comment

La création d’une Silicon Valley à Madagascar relève-t-elle de l’utopie ? Pas si sûr, énoncent certains spécialistes comme Franck Parienti, professeur à HEC (École des hautes études commerciales de Paris) et responsable de programmes de formation dans une vingtaine d’universités, de Paris à Shanghai, pour l’école supérieure d’informatique Supinfo. « Les informaticiens malgaches ont la cote. Il existe une véritable demande de la part d’entreprises pour les faire travailler en outsourcing, en sous-traitance d’activités depuis la France ou les États-Unis. Malheureusement, la main-d’oeuvre locale est loin d’être suffisante, c’est pourquoi tout doit passer dans un premier temps par de la formation tous azimuts. »

Franck Parienti est également le fondateur de Boite2.com, une entreprise de communication implantée à Madagascar. Son plus service : elle propose gratuitement des solutions de référencement et de communication Web & App (application) pour développer l’activité d’entreprise, mais également de la formation certifiante. « La gratuité est logique car les budgets ne sont pas toujours là. Pour nous, c’est un pari sur l’avenir. En aidant les entreprises à se développer, nous préparons le business de demain dont nous profiterons tous. » Près de 5 000 inscrits, surtout à Antananarivo et Mahajanga, suivent ces formations d’un an. « On y apprend à créer des sites Internet, des Apps, des textes, des images et des vidéos afin de réussir sur Internet. En création de sites, on apprend à placer un site web en première page de Google, à générer des visites… En fin de formation, nos étudiants peuvent postuler dans une entreprise en disant : regardez ce que j’ai appris en un an, voilà ma certification, le site que j’ai créé, j’ai 30 000 visiteurs annuels… »

Tout se fait pour l’instant par vidéos sur Internet, élaborées par Franck Parienti et d’autres professeurs basés en France, mais des cours présentiels (les étudiants et le formateur sont physiquement présents) sont proposés depuis janvier 2015. « Sorti de formation, l’étudiant peut créer sa start-up ou postuler dans des boîtes internationales ou malgaches. Dans cette Silicon Valley à venir, les ingénieurs certifiés seront très demandés. » Boite2.com n’entend pas laisser ses poulains seuls sur le marché du travail : des partenariats avec l’Enam (École nationale de l’administration malgache), l’Alliance française, la BNI Madagascar et de nombreuses entreprises en quête de jeunes recrues sont d’ores et déjà noués.

« L’avenir est dans l’externalisation, le Wall Street Journal annonce qu’en 2020 il manquera plus d’un million d’informaticiens aux États-Unis. Une aubaine quand on sait qu’en France, un développeur d’application gagne dans les 60 000 euros par an ! » Et de rappeler comment les Indiens ont créé leur propre Silicon Valley à Bangalore : « Bangalore a poussé bien des entreprises internationales comme Cap Gemini à s’y installer. Plus de 300 000 personnes y travaillent. Pourquoi pas Madagascar, compte tenu des liens privilégiés que nous avons avec le monde francophone, la France et le Canada notamment ? »

En plus de la formation, Boite2.com organise des E-Marketing Events. Des professionnels et des consultants se retrouvent lors de BarCamps, des tables rondes ouvertes au public et accompagnées de séances de speed- recruiting. La prochaine aura lieu le 7 février au Welcome à Itaosy et comme toujours chez Boite2.com, c’est gratuit !

#JoroAndrianasolo

© no comment ®

No comment&éditions est une maison d’édition malgache créée à Antananarivo en novembre 2011.

Elle publie principalement des livres sur Madagascar.

Ils sont distribués en librairie à Madagascar et en France.

Coordonnées à Madagascar : 2, rue Ratianarivo, immeuble Antsahavola, Antananarivo 101 - +261 20 22 334 34.

Coordonnées en France : 58, rue de Dunkerque, 75009 Paris - 06 12 75 51 06.

http://www.nocomment.mg

www.nocomment-editions.com

Père Pedro, « J’ai l’impression de ne plus être dans le même pays »

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Père Pedro, « J’ai l’impression de ne plus être dans le même pays »

Publié par : APOI 15 janvier 2015

Le père Pedro donnait hier dans nos colonnes une analyse plutôt politique, mais les ONG humanitaires sont aussi montrées du doigt par le saint Homme : « malgré les sommes impressionnantes mises en jeu, combien d’enfants l’UNICEF a-t-elle sorti de la rue ? » s’interroge t-il, un brin en colère.

Père Pedro, « J’ai l’impression de ne plus être dans le même pays »

Il faut dire que cet entrepreneur de Dieu, qui n’a « d’autre moteur que l’Amour » pour reprendre ses termes, a su prouvé à lui seul que ça peut marcher à Madagascar comme ailleurs : « je suis arrivé ici, dans cette décharge il y a 15 ans alors que régnaient la violence et l’indifférence, aujourd’hui ils sont 25000 à y travailler et vivre en harmonie alors que dans tout le pays le chaos s’installe. Que les politiques viennent ici et arrêtent la langue de bois, je crois qu’ils ne se rendent pas compte du fossé qui les sépare de la population qui ne croit plus en eux », crie Pedro à qui veut bien l’entendre : « avec 9 Malgaches sur 10 sous le seuil de pauvreté, la situation est explosive. Pourtant on n’a pas le choix et dans cet embouteillage de la pauvreté il faut se donner la main pour travailler ensemble, nous, l’Etat et la société civile car je crois quand même en la force de la jeunesse, à condition toutefois qu’elle ne copie pas le modèle européen du tout-consommation et qui n’est pas un bon exemple non plus ».

Ce fin connaisseur de la société malgache croit-il vraiment en un avenir meilleur ? Officiellement oui puisqu’ s’agit d’un prêtre, véhiculant le message d’Amour universel lancé par Jésus voici 2015 années. Mais qu’en est-il de l’Homme, même s’il est de circonstance de mettre ici une majuscule ?

Il reste inquiet sur la dégradation des valeurs : « hier on se disputait pour me donner un bout de terre, aujourd’hui ce sujet est source de tractations et de conflits. En une décennie, je ne reconnais plus le pays ». En guise de conclusion, Pedro nous confie : « je suis scandalisé par le fait que tous ceux qui ont gouverné depuis 40 ans ont découragé les investisseurs et ont conduit ce grand pays au bas du classement mondial. Tout cela, ils le paieront un jour ! »

Propos recueillis par J. Rombi

Montée des eaux : « Alerte rouge » pour Antananarivo

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Montée des eaux : « Alerte rouge » pour Antananarivo

(16-01-2015)

Suite à l'alerte cyclonique rouge de la météo, le danger d’inondation est maintenant déclaré dans les zones de plaine de l’agglomération d’Antananarivo traversées par les rivières Ikopa, Sisaony et Mamba.

Montée des eaux : « Alerte rouge » pour Antananarivo

La rivière d'Ikopa

© ©agence-anta.com

D’après le dernier bulletin hydrologique de la plaine d’Antananarivo, publié par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ce matin à 10h, les principales rivières d’Antananarivo risquent à tout moment de sortir de leur lit.

Rivière Ikopa

A l’échelle d’Anosizato, le niveau de l’Ikopa est de 2,06 m. Le niveau a baissé de 0,02 m en 24 heures mais montera durant les prochaines 12 heures. La cote d’alerte de menace de danger à cette station est de 3,00 m.

A l’échelle de Bevomanga, le niveau de l’Ikopa est de 4,34 m. Le niveau a monté de 0,09 m en 24 heures et continuera à monter durant les prochaines 12 heures. La cote d’alerte de danger déclaré à cette station est de 4,50 m.

Rivière Sisaony

A l’échelle d’Ampitatafika, le niveau de la Sisaony est de 1,44 m. Le niveau a monté de 0,10 m en 24 heures et continuera à monter durant les prochaines 12 heures.

Rivière Mamba

A l’échelle d’Ambohidroa, le niveau de la Mamba est de 1248,90 m. Le niveau a baissé de 0,07 m en 24 heures.

Le Bureau de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) conseille aux habitants des bas-quartiers de la Capitale de rester vigilants, surtout pendant la nuit, pour réduire les dommages. D’après le dernier bilan en date d’hier, on recenseplus de 15 000 sinistrés à Antananarivo. La Commune Urbaine d'Antananarivo, Antananarivo Atsimondrano et Antananarivo avaradrano sont en effet les plus impactés du fait des pluies abondantes survenues depuis le 13 janvier 2015.

nathalie ramanambe

www .moov.mg

Alerte inondations

Montée des eaux : « Alerte rouge » pour Antananarivo

Keyffah Harison

Ihosy Madagascar

MORAMANGA – Le village d’Ambatolampy accède à l’eau potable

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MORAMANGA – Le village d’Ambatolampy accède à l’eau potable

16.01.2015

Situé à 73km de la capitale, le village d’Ambatolam­py, dans la commune rurale de Sabotsin’Anjiro, à Mora­manga manquait d’eau potable. Comme dans de nombreuses autres localités du pays, la population utilise l’eau des rivières au quotidien.

À travers l’ONG Mada­gascar Développement Fund, une société Mafana UK Limited et la famille De Fraine, sont venues à la rescousse du village d’Ambato­lampy. Au mois de décembre dernier, les travaux d’installation d’un système de captage, d’un réservoir de 8m3 et de cinq bornes fontaines se sont concrétisés.

La population bénéficiaire y a contribué par les travaux de canalisation et la fourniture de matériel de construction. Le projet a pour but non seulement de donner accès à l’eau potable aux quelques villageois, mais il vise surtout à changer le comportement des enfants sur l’hygiène et l’assainissement, afin de les mettre à l’abri de maladies liées à l’insalubrité.

À Madagascar, l’accès à l’eau potable reste un défi pour plus de la moitié de la population. En 2014, le ministère de l’Eau a enregistré le taux d’accès à 46%.

Michella Raharisoa

L’Express

2015-01-17 Bulletin cyclonique

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2015-01-17 Bulletin cyclonique

2015-01-17 Bulletin cyclonique2015-01-17 Bulletin cyclonique
2015-01-17 Bulletin cyclonique

Trajectoire

Samedi 2015-01-17 Bulletin cyclonique

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Samedi 2015-01-17 Bulletin cyclonique

Samedi 2015-01-17 Bulletin cycloniqueSamedi 2015-01-17 Bulletin cyclonique
Samedi 2015-01-17 Bulletin cyclonique

Nous avons en cours ce samedi 17 janvier 2015

BANSI

qui est le 3ème système cyclonique de la saison 2014-2015 et qui est toujours un cyclone tropical

&

CHEDZA

qui est le 4ème système cyclonique de la saison 2014-2015 et qui se situe sur les terres de Madagascar, vigilance en cours, devrait ressortir en mer et pouvoir à nouveau se réintensifier,

à suivre pour les Mascareignes

www.cyclonextreme.com


Chedza ravage la moitié de la Grande Ile

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Chedza ravage la moitié de la Grande Ile

samedi 17 janvier 2015, par Léa Ratsiazo

Chedza ravage la moitié de la Grande Ile

Le cyclone Chedza qui s’est formé dans le canal de Mozambique est entré à Belo sur Tsiribihina hier 16 janvier 2015 vers 14 heures. Il se trouvait dans le district d’Ambalavao à 6 h du matin ce 17 janvier et se dirige vers Ikongo. Les météorologues prévoient sa sortie dans l’océan indien par Farafangana dans la journée. Rivo Randrianarison, technicien au service de la météorologie d’Antananarivo, note que les alertes lancées depuis quelques jours sont encore valables et appelle à la vigilance de tout et chacun. Alerte rouge pour toutes les régions de Menabe, Melaky, Amoron’imania, Boeny, Analamanga. Alerte jaune et verte pour les autres. Seule la région Nord de l’île, notamment Diana, est épargnée.

Dans toutes les régions touchées, ce cyclone provoque des fortes précipitations qui entraînent à leur tour la montée des eaux. Toutes les zones basses et les bas quartiers de la commune urbaine d’Antananarivo sont sous l’eau. Le nombre des sinistrés rien que dans bas quartiers avoisine au bas mot les 15 000. Le BNGRC, bureau national de gestion des risques et catastrophes, est à pied d’œuvre pour déployer tentes et premiers secours. Le nouveau Premier ministre, le général Jean Ravelonarivo, est descendu sur terrain pour voir l’état de certains des quartiers sinistrés. De gré ou de force, toutes les habitations au bord de canal d’Andriantany ont été évacuées. À Morondava et Miandrivazo, plusieurs quartiers sont sous l’eau et ont dû être évacués aussi.

D’après les informations, la ville de Morondava est à 85% dans l’eau et la population est dans la misère, sans ressources malgré les secours. On peut imaginer que le sort des habitants n’est pas brillant après l’affaire Sucoma.

Chedza ravage la moitié de la Grande Ile

Dans la capitale, ce n’est guère meilleur. Déjà défavorisée en temps normal, la population des bas quartiers d’Antananarivo vit dans des conditions extrêmes actuellement. Ils sont dans le dilemme ; d’un côté, ils ne veulent pas abandonner le peu qu’ils ont, d’un autre côté toutes les maisons de ces zones sont inondées, l’eau arrive jusqu’à hauteur de genoux. D’autant que l’eau qui arrive jusque dans les habitations charrie tous les immondices qui sortent des latrines.

En plus, comme ces populations défavorisées vivent au jour le jour de petits métiers — lessiveuses, dockers, marchands de légumes ou ambulants —, avec la pluie incessante qui les empêche de sortir, ils se retrouvent sans ressources ; aussi les chefs des fokontany concernés comme celui de Tsaramasay appellent les autorités à leur venir en aide. Certains fokontany se plaignent de l’absence des autorités.

www.madagascar-tribune.com

2015-01-18 Chedza s'éloigne de Madagascar

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2015-01-18 Chedza s'éloigne de Madagascar

BULLETIN CYCLONIQUE SPECIAL DU 17 Janvier 2015 à 12 heures locales

(17-01-2015)

Après avoir traversé les districts d'Ifanadiana et Mananjary, la perturbation cyclonique CHEDZA est sortie en mer à 40km au sud de la ville de Mananjary. A 12heures locales, son centre se trouvait en mer à 75km au sud-est de la ville de Mananjary.

CHEDZA s'intensifie et engendre un vent moyen de 70km/h et une rafale temporaire de 100km/h autour du centre

Toutes les alertes lancées dont avis de danger imminent ou alerte rouge pour les régions Boeny, Menabe, Melaky, Betsiboka, Itasy, Alaotra Mangoro, Analamanga, Vakinankaratra, Amoron'i Mania, Itasy, Haute Matsiatra, Ihorombe, Atsimo Atsinana, Toamasina I et II, Soanierana Ivongo, Mandritsara, Analalava, Antsohihy, Port-Bergé, Sainte-Marie et Mampikony

Alerte Jaune ou avis de menace pour les régions Amboasary Atsimo, Benenitra, Bekily, Ambovombe, Androy, Tsihombe, Bealanana, Befandriana Avaratra, Maroantsetra, et Mananara Avaratra

Avis d'alerte levée pour les districts suivants : Morombe, Sakaraha, Toliary I et II, Betioky Atsimo, Ampanihy et Beloha.

La population habitant dans les zones inondables est priée d'être très vigilante face aux éventuelles crues de rivières & au glissement de terrain

Les pêcheurs et transporteurs maritimes entre Antsirana, Maintirano, et entre Sainte-Marie et Taolagnaro doivent être vigilents car la mer y sera très forte.

© Météo Madagascar

2015-01-18 Chedza s'éloigne de Madagascar2015-01-18 Chedza s'éloigne de Madagascar
2015-01-18 Chedza s'éloigne de Madagascar

Le cyclone Chezda sévit dans la capitale

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Le cyclone Chezda sévit dans la capitale

Le cyclone Chezda sévit dans la capitale

Les plaines d'Antananarivo traversées par les rivières Ikopa, Sisaony et Mamba, menacées par l’inondation .

17.01.2015

Le bilan provisoire de la forte tempête tropicale Chezda fait état de vingt-deux mille quatre cents trente-neuf sinistrés, hier. L’agglomération d’Antananarivo demeure la plus touchée.

Vingt et un mille deux cent quatre-vingt-trois sur vingt deux mille quatre cent trente-neuf sinistrés, selon le dernier point de situation émis par le Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes. L’agglomération d’Antananarivo semble la plus touchée par le cyclone Chezda, hier. Les quatre cent appels de détresse reçus par les sapeurs-pompiers de Tsaralalana en moins de 12h, et les quarante maisons endom­magées ou détruites en une journée, témoignent également de l’ampleur du dégât.

Le district de Belo sur Tsiribihina où le cyclone est entré hier, vers 14h, a aussi payé le prix de cette intempérie. Il y a mille onze sinistrés. La montée des eaux du fleuve de Mahajilo, a délogé quatre vingt quinze personnes dans la ville de Miandri­vazo. Et, cinquante personnes ont trouvé refuge dans les bureaux et écoles, à Moron­dava, après l’inondation d’un quartier. La circulation entre Miandrivazo et Morondava a été aussi perturbée par la chute des arbres, dans le district de Mahabo. Les dégâts sur les cultures causés par cette montée des eaux, reste encore à déterminer. Au moins, 4 75Ha de champs sont sous les eaux à Morondava.

Ces dégâts pourraient s’amplifier aujourd’hui. « Le cyclone Chezda va traverser cette nuit (vendredi) la province de Fianarantsoa, avant de sortir entre le district de Nosy Varika et Farafangana », a averti Rivo Randrianarison, prévisionniste au service météorologique d’Ampandrianomby.

« Dans la capitale, l’alerte rouge a été lancée face au risque d’inondation. Les zones de plaines de l’agglomération d’Antana­narivo, traversées par les rivières Ikopa, Sisaony et Mamba, sont menacées par l’inondation, suite à la montée des eaux », a averti l’Autorité, pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo. Aussi, à l’échelle d’Anosizato, le niveau de l’Ikopa est de 2,24 m. Le niveau est monté de 0,18 m en 7 heures, et continuera à monter durant les prochaines 12 heures.

Des alertes maintenues

Vers 18 heures hier, la forte tempête tropicale Chedza se trouvait dans le district de Mahabo. Elle se déplace à une vitesse de 15 km/h, en direction du Sud-Est. De fortes pluies sont observées sur presque la totalité de l’ile et des rafales de vent de 150 km/h dans le centre Ouest de Madagascar. L’alerte rouge ou avis de danger imminent, a été lancée pour les régions Melaky, Menabe, Boeny, Betsiboka, Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i mania, Haute matsiatra et les districts de Beroroha, Ankazoabo Sud et Morombe. Depuis hier, sont priés d’appliquer toutes les recommandations d’une alerte rouge, les régions Atsimo Atsinana, Vatovavy Fitovinany, Ihorombe, les districts de Betroka, Marolambo, Antanambao Manampotsy et Anosibe an’ala. L’alerte jaune ou avis de menace a été lancée pour les régions Alaotra Mangoro, Androy, les districts de Mampikony, Amboasary Sud, Taolagnaro, Soanierana Ivongo, Fenoarivo Est, Vavatenina, Brickaville, Vatomandry, Toamasina I et II, Sakaraha, Toliara I et II, Benenitra, Betioky Sud, Ampanihy et Betroka.

Vonjy Radasimalala

L’Express

2015-01-16 Notes du passé Le président Philibert Tsiranana dans le Nord en 1971

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Le président Philibert Tsiranana dans le Nord en 1971

16.01.2015

Notes du passé

2015-01-16 Notes du passé Le président Philibert Tsiranana dans le Nord en 1971

.1er janvier. Dans son message de Nouvel an à la nation, le président de la République, Philibert Tsiranana, déclare notamment :

« Souhaitons que toutes les nations du monde puissent vivre comme la nôtre dans la paix et le respect de l’individu et que notre chère patrie puisse vivre heureuse dans le triomphe des valeurs morales. »

• 4 janvier. Le président Tsiranana quitte Antananarivo pour une tournée de contact et d’information d’une vingtaine de jours, dans les provinces de Toamasina et d’Antsiranana. Unité, cohésion, liberté et honnêteté au sein du parti, travail et unité nationale. Tels auront été les principaux thèmes des discours qu’il prononce tout au long de son périple.

• 5 janvier. On apprend à Antana­narivo que Madagascar assure, depuis le 1er janvier, la présidence du conseil d’association CEE-EAMA qui regroupe les six pays du Marché commun européen et les Etats africains et malgaches associés.

• 6 janvier. À l’occasion du Nouvel an, André Resampa, vice-président du gouvernement délégué pour l’Intérieur et la Production, représente le chef de l’Etat à la réception donnée par le conseil municipal d’Antananarivo.

• 7 janvier. L’Université de Mada­gascar reçoit des mains d’Anthony Marshall, ambassadeur des États-Unis à Madagascar, un lot de matériel évalué à près de 10 millions.

• 8 janvier. Le président Philibert Tsiranana arrive à Ambilobe. Il remet aux autorités locales la somme de 3 millions Fmg à titre de participation aux travaux d’aménagement des 10 000ha de Mananjeba.

Le même jour, le prince Iskander Desta, petit-fils de l’empereur Haïlé-Sélassié d’Éthiopie et commandant en chef de la marine éthiopienne, arrive à Antananarivo d’où il repart à destination d’Antsiranana pour inspecter un navire de guerre éthiopien qui s’y trouve en carénage.

• 9 janvier. À Nosy Be, Philibert Tsiranana évoque la politique sud-africaine de son gouvernement. « Nous recevons toujours à bras ouverts, avec la chaleur de notre hospitalité, tous ceux qui arrivent chez nous, dans l’intention de nous aider et de coopérer fraternellement avec nous. »

Toujours le 9 janvier, Jacques Rabe­mananjara, vice-président du gouvernement délégué pour les Affaires étrangères et les Affaires sociales, donne une conférence de presse. À son tour, il définit la politique sud-africaine du gouvernement : utiliser la persuasion et le dialogue plutôt que la violence, faire prévaloir l’intérêt national sur toute autre considération.

Enfin, Emile Ramarosaona, secrétaire d’État aux Affaires étrangères chargé des Affaires économiques, quitte la capitale pour Yaoundé-Cameroun afin de participer à la conférence parlementaire du Conseil d’administration d’association CEE-EAMA

• 12 janvier. En route pour Singapour où il doit participer à la conférence du Commonwealth, le Dr Hastings Kamusu Banda, fait escale à Ivato. Au cours d’un bref entretien avec la presse, il souligne que l’arme la plus efficace pour amener le gouvernement sud-africain à renoncer à sa politique d’apartheid est le dialogue et non la violence.

• 13 janvier. M. Kesava, le nouvel ambassadeur de l’Inde à Madagascar, remet ses lettres de créance au vice-président Jacques Rabemananjara.

• 14 janvier. Une délégation conduite par M. Romialo, secrétaire d’État à la Fonction publique, quitte Antananarivo pour participer au Togo, à la conférence organisée par l’Agence de coopération culturelle et technique des pays francophones sur les problèmes dans ces pays. . 15 janvier. Le président de la République remet aux autorités locales d’Antalaha, 60 000 Fmg en guise de contribution aux travaux d’agrandissement du lycée et de construction de l’internat de jeunes filles.

• 16 janvier. Laurent Botokeky, ministre des Affaires culturelles, conduit une délégation à Bangui où se tient la conférence des ministres de l’Education nationale des pays d’Afrique francophone et Madagascar.

Texte : Pela Ravalitera – Photo : Archives personnelles

L’Express

Reprise des exportations de crocodile - Vers la professionnalisation des acteurs

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Reprise des exportations de crocodile - Vers la professionnalisation des acteurs

En 2010, la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) a suspendu les exportations de spécimens de crocodile du Nil et a formulé des recommandations sur la gestion de cette espèce.

Reprise des exportations de crocodile - Vers la professionnalisation des acteurs

Madagascar a concentré ses efforts dans l’étude de la population sauvage de crocodile, la restructuration de la chaîne de valeur, l’actualisation de la législation nationale et la création d’une commission interministérielle sur la gestion de cette espèce. Suite à la présentation du rapport à Genève en juillet 2014 et l’actualisation des textes nationaux, le secrétariat de la Cites a envoyé en décembre 2014 une notification sur la reprise du commerce international de spécimens de crocodile du Nil de Madagascar. Le pays a émis un décret sur la protection des crocodiles, les conditions de commercialisation et un arrêté sur l’approbation du cahier des charges pour l’exploitation et la transformation des produits dérivés des crocodiles. Chaque citoyen et touriste peut apporter quatre articles issus de crocodile à titre d’effet personnel qu’il a acheté auprès des opérateurs agréés. Les acteurs dans cette filière disposeront d’un agrément avec un panneau signalétique de leurs activités. D’après Sahondra Rabesihanaka, point focal national de la convention de la Cites, le crocodile du Nil de Madagascar est inscrit dans l’annexe II des espèces endémiques de la Cites. A part ceux des fermes, le pays dispose d’un quota de 200 peaux sauvages de crocodiles à cause des conflits homme-crocodiles.

Les principaux clients de la Grande Ile sont l’Europe, la Chine, le Japon et la Thaïlande. Pour les commerçants de produits issus de crocodile, la suspension des exportations a entrainé des pertes et l’accumulation des stocks. Le marché local est encore moindre à cause du coût élevé des matières premières. La reprise des exportations constitue un nouvel espoir.

Donas Hanitriniony Ralay

Écrit par Donas Hanitriniony Ralay Vendredi, 16 Janvier 2015 20:24

La Vérité

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